Me Malick Sall, bon « commandant » pour l’atteinte d’une justice pour tous (Par Mohamed Aïdara)
Quels que soient les reproches que l’on peut faire à la justice du pays, le Sénégal reste une référence en matière judiciaire.
L’ élection dernièrement du Sénégal à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies, à Genève, avec ’’un score historique’’ de 99,9% est le fruit du bon travail, des réformes et des innovations au ministère de la justice. Un ambitieux programme de modernisation dans le secteur avec notamment la construction d’infrastructures devant permettre une amélioration des conditions de travail est prévu dans les six prochaines années.
Pour l’année 2021, le budget de ce département est articulé autour de quatre programmes dont un portant sur la justice judiciaire.
Parmi les grandes avancées notées depuis que Me Malick Sall est à la tête du ministère de la justice, l’on peut noter, la conception et la réalisation des bracelets pour lutter contre les longues détentions au Sénégal.
Les députés sénégalais ont adopté en juin dernier le projet de loi sur le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines. D’ailleurs la réalisation et la conception de ces bracelets sont confiées à une structure sénégalaise composée de jeunes compatriotes compétents et brillants. La hausse du budget de son ministère témoigne de l’engagement et la volonté des autorités de rapprocher la justice aux justiciables.
Me Malick Sall est un avocat, qui a suivi des études de droit, et qui est spécialisé dans le droit commercial et le droit des sociétés.
L’actuel ministre de la Justice s’y connait très bien en droit bancaire, fiscal, entre autres. Cette posture lui permet de pouvoir gérer certaines questions délicates comme les bons résultats notés dans la gestion de la Covid19 dans les prisons sénégalaises. Certes des efforts restent à faire dans le secteur de la justice, mais force est de reconnaitre que la politique judiciaire du ministre Sall augure des landemains meilleurs pour justice indépendante au service exclusif des citoyens.
Mohammed Aïdara
