Si j’avais à pondre un livre dans un Sénégal tout aussi controversé et en l’espace d’un carambolage sur la corniche Ouest, j’aurais eu à plagier Pape Alé en intitulant à brûle-pourpoint l’ouvrage: « Le Sénégal au cœur d’un Scandale, dossier d’un accident « politisé ».Après le choc du journaliste, des gradés de la Police se sont aussi signalés sur les lieux et la machine judiciaire a commencé à être mise en branle pour lui trouver un prétexte grandeur-nature susceptible de le perdre. La bourrasque Mackyllée, l’indignation des Sénégalais était à son comble !
Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. Cette réflexion de Montesquieu sied bien au scénario dont les Sénégalais ont eu droit consécutivement à l’accident du journaliste Pape Alé Niang. Un accident qui aura mobilisé aussitôt l’armada de la Police dans une perspective foncièrement machiavélique et sordide. Et pour enfoncer Pape Alé, certains le présenteraient comme un adepte de Bacchus qui faisait défiler les cieux au point de heurter un autre véhicule. Parce que simplement, « Le Sénégal au cœur d’un Scandale, dossier du Coud » continue de faire mouche et met à nu la gestion calamiteuse d’un pouvoir myope de ses dérapages incontrôlés et ses nombreuses prévarications. En effet en l’espace de quelques heures, hier vendredi, le face-à-face entre Pape Alé Niang et les enquêteurs de la Police a jeté l’opprobre sur notre pays. Un pays jadis vitrine de la démocratie devenu aujourd’hui le pays des combines les plus ignobles de la planète-terre. Aucun sénégalais n’est en sécurité, aucun citoyen n’est à l’abri des intempéries politiciennes. Pas même le Chef de l’Etat Macky Sall et ses hommes. Non seulement, ils récolteront tous les graines de leur mauvaise gouvernance mais aussi, ils payeront cher le recul démocratique qu’ils ont délibérément imprimé à notre pays. La bourrasque Mackyllée, même à genoux ses membres claironnent quotidiennement un pays émergent alors que le coût de la vie n’est plus soutenable par les Sénégalais. Ce que craignent nos compatriotes épris de paix et de justice sociale, c’est qu’on en vienne à ne plus être à mesure de sortir notre pays du guêpier dans lequel il est ankylosé depuis 2012.Tellement le désastre est incommensurable. La bourrasque Mackyllée, c’est le dada retentissant d’un régime qui a perdu son gouvernail. Il n’en reste que la simulation.Diantre !
Assane SEYE-Senegal7
