Le quartier de Ouakam, a été secoué par une vague de violence qui a éclaté entre les jeunes du collectif « Momel Ouakam » et les forces de l’ordre. Ce conflit fait suite à un litige foncier de longue date qui divise la communauté locale et oppose les résidents aux projets de développement privé dans la région.
Contexte du conflit
Les jeunes militants du collectif « Momel Ouakam » expriment depuis plusieurs mois leur mécontentement face à l’attribution de terres à des promoteurs privés, un acte qu’ils perçoivent comme une menace pour leur cadre de vie. Ils revendiquent la création d’espaces verts et la construction de stades, des infrastructures qu’ils considèrent comme essentielles pour le bien-être et l’épanouissement de la jeunesse locale.
Ce samedi, le collectif avait prévu une conférence de presse pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’« accaparement » de leurs terres. Cependant, la manifestation a été interdite par les autorités, ce qui a exacerbé les tensions. Ce refus de dialogue a entraîné une escalade de violence, avec des affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre.
La situation a rapidement dégénéré, les jeunes décidant de passer à l’action en incendiant des pneus et en érigeant des barricades dans plusieurs quartiers. Les routes principales de Ouakam ont été bloquées, paralysant ainsi la circulation et isolant certaines zones du reste de la ville. Les projectiles lancés pendant les échauffourées ont rendu la situation encore plus dangereuse, créant un climat de peur et d’incertitude parmi les résidents.
Après plusieurs heures de chaos, la situation semble s’être apaisée, mais les séquelles de cette journée restent visibles. De nombreuses voies sont encore obstruées, et la circulation peine à reprendre son cours normal a en croire pressafrik. Les habitants de Ouakam, quant à eux, attendent avec anxiété les prochains développements de ce conflit.
Les autorités locales et les leaders communautaires sont désormais confrontés à un défi de taille : apaiser les tensions et trouver une solution durable à ce conflit foncier.
Sara Jupiter , Senegal7
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