Crise politico-financière du Macky : Ces mots et maux qui acculent les Sénégalais

On les attendait sur la satisfaction des aspirations légitimes du peuple Sénégal .On les attendait sur des changements de paradigmes qui impulseraient un élan de développement à notre pays. On les attendait sur toutes les questions qui développeraient le Sénégalais dans son entièreté contingente. Mais rien n’y fit, chassez le naturel, il revient au galop. En effet, l’Etat est confronté à une crise financière mitoyenne à la crise politique de l’Apr. Et les effets combinés de ces deux faces d’une même médaille ne laissent aucune marge de manœuvre aux sénégalais qui continuent de tirer le diable par la queue.

Au moment où le Macky continue de gouverner le Sénégal par des slogans creux qui n’ont aucune prise efficiente sur le vécu de nos compatriotes, le partage du « gâteau des intrants agricoles » a éclaté au grand jour à l’hémicycle. Au moment où l’on somme aux goorgorlous de payer la gabegie tributaire des dépenses extralucides du pouvoir, l’on est enclin à faire grimper la facture de l’électricité du haut des cimes de désespoir d’un peuple exténué. Dans ce pays à l’évidence, tout est à repenser. Tout est à refaire puisque tout est gâté,y compris le dernier « refuge de la liberté ».Le lieu de sacrifice de Guy Maruis Sagna,Professeur Babacar Diop et Cie.Leur seul tort,c’est de vouloir défendre noblement les Sénégalais. C’est la faute de tous ou presque car on a laissé faire un pouvoir qui ne s’en prend qu’à sa tête. Qui ne voit que ce qu’il voit ou croit voir. Le « parti » a eu raison de la « patrie » puisque la représentation nationale a été le témoin d’une « proposition de loi » dont la spécificité est de « légiférer » sur le détournement présumé d’intrants agricole que les paysans de dimanche se partagent impunément. Seulement, l’affaire a éclaté quand au moment venu, quelqu’un a manqué à l’appel ou a été zappé sans management. La goutte d’eau de trop qui a fait déborder l’affaire devant des Sénégalais aux visages ravinés par la faim, la fatigue, la maladie et le désespoir. Ces mots du Macky n’ont accouché que des maux d’un peuple à la façade altruiste mais très en avance sur les politiques. Un peuple dont la patience est légendaire mais la volte-face irréversible. Ernst Jûger n’avait-il pas raison de dire que le pitié du bourreau consiste à frapper d’un coup sûr. Pas sûr que les Sénégalais acceptent ce coup de grâce par la hausse de l’électricité. Trop c’est trop. Diantre!
Assane SEYE-Senegal7