L’Etat du Sénégal ne compte pas lâcher l’affaire Ousmane Sonko, renseigne l’Observateur qui ajoute que le site Africa Intelligence a reçu des infos de premières mains sur les enquêtes menées par la Délégation générale au renseignement (Drn).
La réelle volonté de l’Etat de savoir ce qui s’est réellement passé lors des émeutes de mars dernier est en œuvre. Mais le plus cocasse dans cette affaire, c’est que deux études remises le mois dernier au patron de la Délégation nationale du renseignement (Drn) du Sénégal,le Général Cheikh Sène, dissèquent la mobilisation en ligne qui a accompagné les émeutes autour de l’arrestation en mars, de l’opposant Ousmane Sonko.
Des milliers de comptes Twitter ont, en effet, accompagné et parfois précédé la mobilisation des manifestants, sous le hashtag #Free Senegal » , ajoute Africa Intelligence. De quoi lever un pan du voile de mystère qui entoure l’enquête.Selon ce site d’information, les premiers appels au ralliement sont apparus début mars, dès l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Mais si les premières protestations étaient spontanées et virales, elle ont rapidement fait place à une vague de comptes très bien coordonnés et,pour beaucoup, gérés automatiquement. En l’espace seulement de quelques jours, du 5 au 10 mars,9000 comptes Twitter se sont mobilisés sur le sujet.
Notre source d’ajouter que parmi ces comptes, une grande proportion ne s’était jamais saisie de sujets sénégalais et même africains. Que la cartographie en nuages des comptes actifs qu’ont effectué les auteurs des deux rapports montre en effet que ceux qui se sont mobilisés sur les manifestations au Sénégal ne traitaient auparavant que de sujets asiatiques ou moyen-orientaux : défense de la minorité Rohingyas en Birmanie, promotion de penseurs musulmans wahhabites. Un véritable mystère !
Assane SEYE-Senegal7
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