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Agences de Com français pour les candidats : Robert Bourgi rappelle les fiascos connus par Diouf et Wade

Sans demi-mesure, l ‘avocat franco-sénégalais, Robert Bourgi s’est prononcé sur les agences de Com français qui convoitent le marché Sénégalais relativement à la présidentielle. Droit dans ses bottes, le natif de Dakar dit : Stop et Fin, ça suffit. Selon lui, les fiascos connus par les Présidents Abdoulaye Wade et Abdou Diouf restent encore vivaces dans les esprits.

 

S’il est vrai que des agences de Com français et Américains se bousculent au portillon du Sénégal pour couvrir le scrutin présidentiel du 25 février 2023,Robert Bourgi rejette une telle option et considère que ces agences de Com peuvent officier chez eux au lieu de venir au Sénégal.

 

« Les agences de communication françaises n’ont rien à faire en Afrique encore moins au Sénégal. Aux communicants politiques sénégalais de gérer la communication politique des candidats. J’en appelle à la sagacité des candidats sénégalais.

 

C’est une question de patriotisme. C’est une question de sérieux. Il y a des journalistes capables de faire la communication politique des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal. Il y a des agences de communication ; j’en connais personnellement mais il est évident que je n’interviendrais au profit de qui que ce soit.

 

Mais je demande aux candidats d’arrêter cette machine qui est de se tourner vers les agences de communication françaises ou américaines pour faire la communication politique au Sénégal. « Pour Robert Bourgi, il appartient aux Sénégalais de s’occuper, de faire et de gérer la communication politique des hommes politiques sénégalais.

 

Convoquant la sagesse et la raison des candidats, le spécialiste des questions africaines est dit Stop et Fin, ça suffit. Que les communicants étrangers n’ont rien ) faire au Sénégal. Ce temps-là est terminé avant de rappeler les fiascos connus par les Présidents Abdoulaye Wade et Abdou Diouf. Il ajoute aussi que ça coûte excessivement cher,a -t-il indiqué sur les colonnes du journal Dakartimes.

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Assane SEYE-Senegal7

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