Chronique : Dans l’affaire Sonko, l’administration et les institutions déjà à terre

Qui dirige l’administration ? Si ce n’est que des politiques qui font exécuter des ordres et sans la moindre compréhension de ce qu’ils incarneraient: les Institutions. Des images sont ternies et certains sont déjà dans ce maillage politique orchestré par peur de perdre l’estime du maître du Palais.

L’affaire Ousmane Sonko aurait certainement terni l’image d’une partie de l’administration. La Direction Générale des Élections ( DGE) et ses composantes à savoir la DAFF refuse toujours de céder face à la pression populaire, concernant l’intégration définitive de Monsieur Sonko sur les listes électorales. Tout se joue contre la montre. Même des républicains sénateurs américains en parlent.

Qui ose dire le contraire, de ce qui ferait plaisir à tout une Nation ? Le souhait est la participation de tous, lors des prochaines joutes présidentielles. Et, de quoi ressemblerait une décision étatique, venant directement d’un Président « douteux ». La réalité reste le contraire de la vérité, cette décision finale.

D’aucunes explications valables et rien ne justifie cette Forfaiture laissant des traces sur des hommes du Pouvoir. Pourtant le pouvoir du Peuple existe. Bien réel d’autant plus que la vérité et la raison favoriseraient l’ Emancipation et la LIBERTÉ.

Point de DÉMOCRATIE, dans ce circuit où les hommes politiques abusent de tout. La justice, les lois et les textes de référence constitutionnel…Qui croire ? Les règles sont à appliquer et personne reste supérieur face à autrui.

Quelle est la référence en matière de droit ? Qu’en est t’il du tribunal de Ziguinchor et celui de la Grande Instance de Dakar ? La cour suprême est t’elle contre des décisions des juges Sabassy Faye et de Mamadou Racine Thione ? .
La CENA est-elle toujours autonome ? Des questions qui interpellent et mériteraient des réponses.

Dans cette République qu’est le SÉNÉGAL les politiques s’accaparent des pouvoirs. Et, laissent juste la place à des Juges et magistrats de s’installer confortablement.

La chaise du président est loin d’être une occupation privée, ou appartenant à un groupe, des amis de parti ou de coalition. Si la manière de faire de la politique est maladroite, c’est que les hommes qui l’incarnent, ont trahi la Nation.

Ce terroir de nos anciens, des combattants de liberté ont vécu l’expérience. Certains ont déjà trahi et d’autres continueront à trahir leur serment.
Le pouvoir de l’absolu ne se définit par le sens de la responsabilité. C’est le fait d’honorer sa parole. Pourtant le contraire de ses mots d’aujourd’hui, reste à savoir le président, sont dans une corbeille.

Par contre le respect des décisions de justice reste un faux débat. Il s’agit d’un combat mortel qui oppose un État de nature à anéantir l’adversaire, qui par contre, est compris par cette société qui la compose. Reste à savoir si ce n’est qu’une question de temps et de patience. Amadou Ba est le choix d’un groupe. Tandis que l’opposant Sonko, s’identifieraient du côté des sans voix.

La RENAISSANCE sera toujours un mot d’ordre populaire !

Matar Cissé-Senegal7