Les faits sont sacrés et les commentaires sont libres. Cet aphorisme qui est très usité dans le monde du journalisme, nous sert d’introduction, pour aborder cette question qui peut à bien des égards, impacter sur la stabilité et la bonne marche de ce pays. Je n’affirme rien comme je n’infirme rien! Mais c’est pour la vérité, rien que la vérité et toute la vérité.
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Entre financements extérieurs, forces occultes, vidéos obscènes et fonds du Qatar, on est encore sur notre faim. D’ailleurs sur ce dernier point qui porte sur les fonds en provenance du Qatar, Amadou Ba de l’ex pastef a bien fait de demander à l’accusateur qui a soulevé le lièvre, de mettre les preuves de son accusation à la disposition de la justice. Alors quelle pugnacité?
Alors tous les accusateurs sont dans l’obligation de nous édifier sur ces faits gravissimes qui sont portés sur le dos du leader de l’ancien Pastef, Ousmane Sonko. On aimerait en tout cas bien savoir par quels canaux est passé cet argent pour rentrer dans le pays ? On prête ainsi aux gens de l’ancien Pastef des compétences démesurées, et cela voudra encore dire, qu’il régné une insécurité financière sidérante au Sénégal.
Et que les autorités ont alors manqué de vigilance, en plus d’être laxistes et inefficaces, pour se laisser dribbler par les « génies » de l’ancien Pastef, qui ont réussi à faire rentrer autant d’argent dans le pays, et à l’insu des gardiens de l’économie et des finances, et par dessus la tête de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Sénégal (CENTIF).
Et pour ces acteurs qui parlent pour le moment dans l’air, et qui ne mettent aucune preuve sur la table, ils sont en train de déstructurer le tissu social sénégalais et de polluer l’atmosphère de ce pays, surtout quand l’intention de nuire est cousue de fil blanc. Tous ceux qui sont dans ces pratiques malsaines, opposition comme pouvoir, contribuent au dérèglement du jeu démocratique et sapent les fondements de la République.
Et il faut quand même reconnaître que le sadisme des politiques commence franchement à perturber le sommeil des braves gens dans ce pays. Leurs comportements renvoient aux propos de l’éminent homme de lettres Victor Hugo, qui dit dans la bataille de Waterloo : » …..les vainqueurs souillèrent leur triomphe en dépouillant promptement leurs morts de leurs dernières pièces. » Il dit dans les Misérables: » Ceux qui sont debout pillent ceux qui sont à terre. Le héros du jour est le vampire de la nuit.. ….Cueillir les lauriers et voler les souliers d’un mort, cela nous semble impossible à la même main. »
Il y a en tout cas un stade de dégénérescence que nous devons éviter d’atteindre dans ce pays. Et si on rentre dans une spirale de délation, de dénonciation, de haine et de désinformation tous azimuts, personne ne pourra évaluer les conséquences fâcheuses que ces comportements maléfiques pourront avoir dans ce pays.
Il en existe encore parmi nous, des gens qui font leurs affaires dans cet imbroglio et ce méli-mélo politique. Ces derniers sont prompts à dénigrer, à vilipender, à souiller l’image de dignes citoyens ou à mentir, et le plus souvent à tord et méchamment, s’ils ne sont prêts à compromettre la vie des gens, ou à marcher par dessus toute relation, valeur ou civilité.
Mais qu’ils sachent que toute chose a une fin, et que tôt ou tard les choses rentreront dans l’ordre dans ce pays. Et ce jour-là ils n’oseront plus à montrer leur tronche, et leurs noms n’auront plus de résonnance dans les journaux, à la radio ou à la télé. La plupart d’entre eux sont des maîtres chanteurs qui sont eux-mêmes empêtrés dans des choses peu honorables, et ils sont prêts à exécuter les missions les plus déguelasses.
Comme il en existe encore dans ce pays des gens qui, pour rien au monde, ne vont bafouer l’image des gens, ou déflorer leurs intimités. Et ils savent des choses et beaucoup de choses dans ce pays et sur les gens, mais ils ont préféré se taire, pour le moment et pour combien de temps?
Le pays est au bord de l’abîme, on est pas loin du règlement de comptes et on joue avec le feu. »This country is bullshit ». Ce pays est devenu un foutoir, méprisable et bordélique, à cause de ces malheureux politiciens, et leurs vils suppôts et complices.
On comprend aisément ces jeunes, qui regardent leurs aînés se comporter en chiens de faïence et se chamailler improprement et lâchement. Ils préfèrent quitter ce pays, foutre le camp, aller loin vers un ailleurs qui leur semble meilleur. Quitte à se perdre sur les routes sinueuses du désert ou dans les vagues du grand bleu. Finalement tout se dérègle, tout s’entrechoque, tout périclite, et le pays va ainsi à vau-l’eau. C’est plus qu’un avertissement. A bon entendeur salut!
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Babacar Papis Samba- Auteur et Adepte de la pensée complexe
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