Lutte contre la maltraitance des enfants 

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Les responsables de la Maison de la Pédagogie, de l’image et du numérique ont fait face à la presse ce vendredi pour se prononcer sur la situation de la maltraitance des enfants au Sénégal. Suite à la publication du rapport de l’ong Human rights Watch titré  » Graves abus contre les enfants talibés au Sénégal, 2017- 2018″. Ce point de presse s’est tenu dans l’enceinte de l’établissement sis au quartier Sapco à Thies.
Daaray Sembene Ousmane engage le combat.
Après  avoir fait un appel  sur la situation  des enfants mendiants  du Sénégal adressé  au président de la  République, Macky Sall, le 22 mars 2019.La Maison  de la Pédagogie  de l’image et du numérique  revient  encore  pour une alerte  au gouvernement, au citoyen  et citoyenne  du pays  sur la situation  qui taraude les esprits  des sénégalais. En effet, suite au rapport  de Human Rights  Watch, publié  le mardi 11 juin 2019.Les responsables  de cet établissement  comptent  mener ce combat sur toute  l’étendue  du territoire national  avec un programme bien ficelé et défini. Docteur  Hadja Mai Niang, enseignante  chercheur  à  l’ Université de Thies  et directrice de la maison  a montré  quelques  statistiques  sur ce rapport  » 150 personnes  interrogées  dont 88 talibés, 23 maîtres  coraniques  et des dizaines  de travailleurs  sociaux, des experts  de la protection de  l’enfance, d’activistes  et de représentants  du gouvernement « .En outre, seize enfants  talibés  sont morts  en 2017- 2018  » des suites  de passage  à  tabac, d’actes de négligence  ou d’une  mise en  danger  par certains  maîtres coraniques  dans leurs  écoles, appelées   » daaras », a indiqué  ce rapport  de 81 pages. Pour les besoins  d’une clarification, ce rapport  a laissé  des résultats  sur l’enquête et selon l’enseignante  chercheur, nous avons des  enfants mendiants  sénégalais qui auraient  succomber  à  non assistance  à  une personne en danger, des enfants  en errances  dans certaines  rues du pays seraient  victimes  de viol dont 15 cas, 14 cas d’enfants  emprisonnés, attachés  ou enchaînés  dans des daaras par leurs  maîtres  coraniques  ou leurs  représentants. Elle exprime  sa colère  face à  cette  situation  qui préoccupe  tout responsable  de  famille.  » les enfants  du pays souffrent pour une nation  qui prétend  à  l’émergence  » a t- elle déploré.  Elle poursuit  » même  si on aura un fleuve  de pétrole  et de gaz, si l’Etat sénégalais laisse  mal traité  ses enfants  au nom de la religion  par un groupe  de  personnes  qui ne comprennent  guère  de la religion qui pensent que  apprendre  le coran C’est  être  dans le  » misérabilisme  » alors que l’islam C’est  une religion  d’honneur, il faut donc honnorer  nos enfants, a t- elle  laissé  entendre. Ainsi, pour mettre  en terme  la maltraitance des enfants au Sénégal ou même  répondre aux instructions  du gouvernement  sur la stratégie  nationale  de protection de  l’enfant, Daaray Sembene Ousmane  propose  deux solutions  alternatives  qui pourront  faire  face à  cette  situation. L’établissement  propose  que les sénégalais  se donnent  le mot de ne plus donner  de l’argent  aux enfants  mendiants mais également  mener une enquête  nationale sur tout le pays.  C’est pourquoi, elles  ont un programme  d’urgence  dénommé  » xale fo deuk » qui va cibler  certaines  régions  comme Thies, Kaffrine , Saint  Louis…
MALICK Sarr Gueye correspondant.
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