« Classée dans la catégorie des drogues de synthèse, dites « dures », l’ecstasy est un composé chimique, à base d’amphétamine dangereux et illégal. La structure de l’amphétamine est analogue à celle de l’adrénaline, cette substance naturelle stimulante secrétée par les glandes surrénale de l’organisme humain, appelée aussi « hormone de l’activité ».
C’est ce qui explique que les jeunes consommateurs d’ecstasy font généralement état d’un sentiment de déborder d’énergie. cette drogue leur procure une fausse impression de domination de la fatigue, du sommeil et de la faim.
Selon la dose absorbée, ses effets de stimulation peuvent induire de fausses perceptions de l’environnement, pouvant aller jusqu’à l’hallucination visuelle ou auditive. La température corporelle, la tension artérielle et le rythme cardiaque montent en flèche. Les pupilles se dilatent. La bouche se dessèche.
l’ecstasy favorise l’émergence de pathologies sournoises comme les insuffisances rénales et les troubles cardiovasculaires. Lesquels peuvent évoluer vers des amorces de crises d’épilepsie, si l’accoutumance et la narco-dépendance s’installaient durablement.
Il est vital que soient démantelés sans délai ces réseaux sataniques de narcotrafiquants, qui prolifèrent impunément sur l’axe terrestre Bissau/Banjul/Dakar, et abrutissent les enfants. Avant que cette maudite ecstasy ne transforme en de véritables loques humaines des pans entiers de notre jeunesse, avenir de la nation.
Le combat continue, pour la
préservation de la santé mentale
et morale de nos enfants ! »
(jamra).
Il est urgent que l’état, en particulier le ministre du commerce et celui de l’intérieur prennent à bras-le-corps ce fléau qui impacte gravement l’équilibre comportemental d’insouciants adolescents, généralement prompts à céder à tout artifice dispensateur de rêves et d’euphorie.
Il est temps que la répression s’abatte sans complaisance sur les importateurs de ces drogues de la mort, qui se remplissent impunément et sans scrupule les poches; garnissent goulûment leurs comptes en banque, au détriment de la santé mentale de nos enfants, qu’ils tuent à petit feu.
Tel est le cri de cœur de l’ONG islamique Jamra sur l’utilisation de la drogue de l’amour, l’ecstasy, par la jeunesse. Dans un message publié sur la page facebook de la structure, Mame Mactar GUEYE et ses paires demandent aux autorités de réagir.
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