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Procès Adji Sarr-Sonko, morts de jeunes : Les règles de priorités sont-elles bafouées ?  

Depuis l’éclatement de l’affaire Adji Sarr contre Ousmane Sonko, il semble que tous les moyens sont mis en branle pour la tenue du procès. Malgré plusieurs éléments à décharge, le doyen des juges d’instruction Maham Diallo, après une instruction, a décidé de renvoyer le dossier devant les Chambres criminelles. Quid des témoignages de personnes-clés dans le dossier ?

En tout cas, le médecin(gynécologue tout comme le capitaine Touré, qui mené l’enquête préliminaire à la section Recherches de la gendarmerie de Colobane ont tenu à donner leur opinion (scientifique) dans ce dossier. Quoi qu’il en soit, il est indiqué que le procès va se tenir.

Ce qui s’est confirmé par son ouverture-renvoi en audience spéciale à la date du 23 mai prochain. Toutefois, il est bon de rappeler que la justice est appelée à faire son travail en toute impartialité, transparence, équité en refusant toute forme de pression interne ou externe. Seulement, force est de rappeler que ce dossier n’est pas sans grandes conséquences.

En effet, depuis l’éclatement de l’affaire en mars 2021 à la date du 15 mai, pas moins de dix-sept (17) personnes ont perdu la vie, directement, au cours de différentes manifestations. Hier, seulement, trois personnes ont perdu la vie. Un policier mort par accident ainsi qu’un jeune. Les faits s’étant produit à Ziguinchor. Le même jour à Dakar, un autre jeune est également mort à Keur Mbaye Fall.

Malgré ce bilan macabre, l’on donne l’impression que l’unique démarche qui vaille est la tenue de ce procès. Aucune enquête sérieuse n’a jusque-là pas été diligentée. Ceci, pour situer les responsabilités. Tout faire pour mettre la main sur les coupables puisqu’il en existe. Des vidéos, des photos et des témoins ne manquent pas, surtout que la majorité des personnes tuées l’ont été par balle.

De ce point de vue, l’on donne l’impression d’inverser la règles des priorités, même s’il est bon de rappeler que le procès devra se tenir pour en terminer pour de bon. C’est ce qui espéré surtout à un moment où la démocratie sénégalaise semble avoir été balafrée par autant d’évènements qui découlent de ce dossier : de manière directe comme de manière indirecte.

 

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 Avec Senegal7

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