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Kopa, la mort d’une légende

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Une page du football français s’est tournée ce vendredi matin avec le décès de Raymond Kopa, à l’âge de 85 ans. L’ancien milieu de terrain offensif de la grande équipe du Stade de Reims avait été l’un des premiers à s’expatrier pour faire les beaux jours du Real Madrid.

Même les plus jeunes ont nécessairement entendu parler de lui… Raymond Kopa restera à tout jamais l’un des grands noms du football français, un petit magicien ballon au pied qui aura réussi à se construire un palmarès grandiose. L’ancien milieu de terrain offensif du Stade de Reims ou du Real Madrid est malheureusement décédé ce vendredi matin, à l’âge de 85 ans, annonce le Courrier de l’ouest, qui fait état d’une hospitalisation en cours depuis dimanche dernier.

De son vrai nom Raymond Kopaszewski, le Nordiste restera une figure légendaire du football hexagonal des années 50 et 60. Avec lui, le Stade de Reims fut la première formation française à atteindre la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, battu par le Real Madrid en 1956. Un an plus tard, il rallie justement la Maison Blanche, avec laquelle il étoffera largement son palmarès, soulevant la coupe aux grandes oreilles à trois reprises (1957, 1958, 1959). Kopa remporta également des titres nationaux en Espagne et en France, et parvint à honorer 45 sélections en équipe de France, menant notamment les Bleus sur le podium de la Coupe du monde 1958 au côté de Just Fontaine.

Ce fils d’immigré polonais s’en est allé ce vendredi matin, et abandonne à la postérité des images fortes. Comment oublier qu’il fut le premier Ballon d’Or français en 1958, une distinction dont il trustera le podium quatre années de rang ? Le Real Madrid en a également fait un joueur légendaire, dans l’ombre des monumentaux Alfredo Di Stefano ou Ferenc Puskas. De nombreux hommages seront évidemment rendus dans les jours à venir à celui qui fut également un pionnier d’un tout autre genre, dénonçant l’exploitation des footballeurs par les clubs. Raymond Kopa a rendu son dernier soupir, mais le vent nouveau qu’il avait fait souffler en son temps sur le monde du ballon rond continue de souffler…

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