Nouveau front de l’opposition : « FITE »,une trouvaille qui enterre Yewwi et le F24

Par Assane Seye On Nov 10, 2023

Les fronts mis en place par l’opposition se font et se défont au gré des adversités politiques.C’est le cas du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) qui est en train d’être opérationnel pour des candidats de l’opposition. L’on peut dire que c’est une énième tentative contre le régime de Macky Sall.

Regroupant plus d’une trentaine de candidats, aux dernières estimations, il ya quelques jours, ce nouveau cadre est parti pour décréter la mort des initiatives comme la coalition Yewwi Askan Wi ou encore le F24 qui étaient créés par des partis, coalitions de partis de l’opposition mais également des personnalités politiques Ce scénario est envisageable.

C’est même une logique politique, si on se fonde sur les explications du professeur Alassane Ndao, Enseignant chercheur en Sociologie politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui rappelle que les coalitions sont mises en place sur la base d’un agenda, qu’elles obéissent à des enjeux contextuels.

Donc, déduit-il, « à partir de ce moment-là, leur durée de vie est limitée ».(…).Quant M. Sanogo ,il soutient que le création du »FITE » est une initiative salutaire car, c’est inadmissible qu’on ne puisse pas parler de front unitaire créé ou initié par l’opposition.

Mais, pour lui, ce nouveau front devrait être une coalition stratégique qui leur permettrait de trouver un environnement à travers lequel ils (les opposants) pourront poser un certain nombre de problèmes de principe à même de les protéger.

Car, pense-t-il, déboulonner le régime de Macky Sall n’est pas une tasse de café à boire très sucrée, il va falloir mouiller le maillot surtout que nous sommes à quelques encablures de la présidentielle.
Seulement Sanogo est d’avis que ce que Yewwi Askan Wi et le F24 n’ont pas réussi, ça va être extrêmement compliqué pour « FITE » de le réussir, à moins que les gens comprennent que ce n’est pas une histoire de slogan ou de nom, mais c’est une affaire de stratégie ».(…)renseigne l’Observateur.

Assane SEYE-Senegal7