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Presidentielle 2024: Thérèse Faye plaide pour un report

La question du report de l’élection présidentielle fait débat au sein du gouvernement avec la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’équité sociale et territoriale, Thérèse Faye, exprimant son soutien à cette proposition. Selon elle, ceux qui réclament ce report sont en droit de le faire, soulignant l’importance d’organiser des élections libres, transparentes et inclusives.

 

« Oui, je suis pour le report au moins pour six (6) mois. Nous voulons tous une élection libre, transparente et inclusive. Parce que si on va à des élections où l’on parle de suspicions de corruption de deux membres du Conseil constitutionnel vaut mieux reporter la Présidentielle », a déclaré Thérèse Faye lors d’une intervention sur Infos Matin.

La ministre met en avant l’importance de garantir la crédibilité du processus électoral en évitant toute suspicion de corruption au sein du Conseil constitutionnel. Elle estime que le report de l’élection permettrait de dissiper ces doutes et de préserver l’intégrité du processus démocratique.

 

Cependant, Thérèse Faye tient à souligner que le Président Macky Sall ne doit pas être blâmé pour cette situation. Selon elle, si la question des allégations de corruption n’avait pas été soulevée, il n’y aurait pas eu de commission parlementaire ni de débat sur le report de l’élection présidentielle.

 

« Si on n’avait pas soulevé cette question d’accusations de corruption, il n’y aurait pas de commission parlementaire et la question de report n’allait pas se poser. Donc, il ne faut pas reprocher au Président Macky Sall le report. Parce que tout simplement, il y va de la crédibilité du Conseil Constitutionnel, car c’est le même Conseil qui va valider les résultats des urnes », a souligné la ministre.

 

Interrogée sur le cas spécifique de Rose Wardini, Thérèse Faye se questionne sur le travail du Conseil Constitutionnel dans cette affaire. Elle s’interroge sur la manière dont l’institution a traité les allégations de corruption impliquant des membres du Conseil, mettant ainsi en doute l’intégrité de son fonctionnement.

 

 

SARA JUPITER  SENEGAL7

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