« il y a eu un dialogue beaucoup plus compliqué au Cap Manuel … » TAS sur un éventuel dialogue entre l’Etat et l’opposition

Thierno Alassane Sall a vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko et la gestion actuelle de la politique générale. Selon Sall, il existe une rupture claire entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale. Le député non inscrit a exprimé son désaccord avec la manière dont le Premier ministre a abordé la déclaration de politique générale (DPG), soulignant que:

« s’il n’avait pas de mépris vis-à-vis du parlement, il ne serait pas venu demander le vote d’un projet de loi alors que le règlement intérieur est déjà réglé ». Il a ajouté lors de son intervention dans l’émission Objection sur Sud FM ce dimanche, que la décision du Premier ministre de ne pas se présenter devant l’Assemblée pour faire sa DPG, malgré la constitution qui l’exige, témoigne d’une incohérence inacceptable.

Sall estime que le vote du projet de loi aurait pu être facilité si le Président avait choisi de dialoguer avec l’opposition, affirmant qu’un tel dialogue est essentiel pour mener à bien les réformes nécessaires. Il a rappelé que des dialogues complexes avaient déjà permis de surmonter des situations difficiles, suggérant que le manque de dialogue actuel est une défaillance majeure: « Ce dialogue est possible parce qu’il y a eu un dialogue beaucoup compliqué qu’au Cap Manuel qui a permis de débloquer des situations très compliquées » a t-il laissé entendre

Pour Thierno Alassane Sall, la DPG est une étape cruciale pour toute gouvernance sérieuse. Il insiste sur le fait qu’un Premier ministre déterminé devrait se présenter devant l’Assemblée nationale dans les quinze jours suivant sa nomination pour clarifier sa direction politique.

Il critique également la posture des groupes parlementaires, en particulier ceux de Yewwi, Wallu et Benno, pour leur manque de cohérence et de rupture dans leurs actions. Sall note que l’Assemblée nationale avait précédemment suspendu le débat sur l’orientation budgétaire en l’absence de la DPG, soulignant une frustration croissante face à l’absence de vision claire de la part du régime en place.

                                                                                                             Sara Jupiter ,   Senegal7