Qui l’eut cru?
Énième arrestation politique pour délit d’opinion émanant du Président DIOMSONKO!
La dernière en date celle de Moustapha DIAKHATÉ privé de liberté pour deux mois d’incarcération en prison.
Qu’on ne rejette pas cette forfaiture sur une justice à qui le chef du Gouvernement a rappelé urbi et orbi son inféodation au pouvoir.
Quand bien même les ministères de souveraineté (Intérieur, Forces armées, Affaires étrangères et Finances), dans une République qui se respecte ne répondent que du Président de la République, seul responsable devant le peuple. Le Premier Ministre actuel a surpris plus d’un, pour ne pas dire a déçu, en se glorifiant de son pouvoir à enjoindre lesdits ministres.
En vérité, au Sénégal, l’Etat se meurt et emporte dans sa belle mort la RÉPUBLIQUE qui agonise.
Ma posture républicaine et mon profond respect pour le peuple, m’obligeaient à me terrer dans le silence et l’observation suite à la décision du peuple souverain qui, comme il en a toujours été ainsi au Sénégal, a confirmé son choix du 24 mars 2024 en offrant les pleins pouvoirs au régime actuel, par une majorité qualifiée à la Représentation nationale.
Mais se taire devant les excès notés du Pouvoir qui ne semble pas se donner de limite, c’est être complice.
Non content d’avoir « eu le peuple » par le mensonge et la manipulation, ils s’exercent maintenant de manière honteuse et ostentatoire au musellement de ce peuple qui les a élus.
Pour ma part, je ne suis pas de ceux dont la menace et les invectives peuvent faire peur.
Si ce n’était que pour défendre un homme je ne l’aurais jamais fait pour mon ex camarade Moustapha DIAKHATÉ qui a joué à diaboliser un régime auquel il a appartenu au plus haut niveau mais j’ai choisi de rester une sentinelle de la République et de combattre pour la préservation de cette démocratie acquise de haute lutte et qui est la source du respect du Sénégal par ses pairs.
Les développements judiciaires de ces derniers jours ne me laissent aucun choix que de mettre un terme à ma pause communicationnelle.
Au delà de Moustapha DIAKHATÉ qui n’a commis aucun tort si ce n’est qu’exprimer son pessimisme justifié sur les capacités du pouvoir actuel à mener le pays à bon port, le cas Samuel SARR est la preuve tangible que nous sommes en face d’une dictature non pas rampante mais bien en place avec un ciblage millimétré des opposants d’hier, qui ont choisi de rester dignes, à qui on attribue tous les péchés d’Israél pour pouvoir les mettre en prison.
Pour le cas DIAKHATÉ même si ses propos pourraient heurter, un sursis suffisait largement pour une primo interpellation.
Pour Samuel SARR, il appert nettement qu’après que la justice a fait son travail au lendemain de son audition dont il est sorti libre de tout mouvement, elle a été enjointe de requalifier (???) les choses pour le prendre et le mètre dans les liens de la détention préventive.
Ce grand patriote (pas patriote de Pastef!) est un capitaine d’industrie qui a toujours osé aller au delà des clichés si on se rappelle encore de ses prouesse en tant que ministre en charge de l’énergie et son implication dans l’approvisionnement de fuel pour notre pays. Il doit plutôt faire l’objet d’émulation et être donné comme référence à la jeunesse, eu égard aux opportunités de création d’emplois qu’il donne. Voilà d’ailleurs ce qui doit être une priorité pour le Gouvernement.
Mais malheureusement la dynamique enclenchée par le Président SALL s’est estompée avec des licenciements tout azimuts là où on aurait aimé voir la multiplication exponentielle des emplois nouveaux.
Que de déception et d’espoirs perdus pour notre jeunesse!
Mais, que les tenants du pouvoir se le tiennent pour dit! Notre pays le Sénégal est dans une marche sans retour sur le sillage de la démocratie déjà bien encrée chez nous.
Impensable d’empêcher le citoyen d’exprimer son opinion. S’il en est empêché verbalement, il se fera le plaisir de le faire par les urnes.
Aujourd’hui, la seule chose que ces nouveaux dirigeants ont réussi, c’est de créer un climat de méfiance, de haine, de méchanceté et de découragement des plus optimistes.
Je suis d’avis qu’il est temps de mettre fin à la Présidence DIOMSONKO et que DIOMAYE joue son rôle de Président de la République de tous les sénégalais sans se soucier des décidera d’un apprenti dictateur qui nous rappelle des formules de Gouvernance ringardes et dépassées qui d’ailleurs n’ont jamais eu de résultats positifs si l’on voit le niveau du retard des pays concernés.
Que vive la République et que triomphe la démocratie dans la paix et le développement avec tous les fils et filles du Sénégal!
Mansour FAYE
A CHAUD
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