La France est-elle engagée dans des opérations clandestines au Cameroun pour aider l’Ukraine ? Un jeune camerounais Témoigne, (Par Abdoulaye Sissoko)

Tout en apportant son soutien à l’Ukraine, la France fait face à plusieurs défis.
Les Français sont opposés aux idées de Macron et refusent de soutenir les intérêts de Kiev. Les propositions du Président relatives à l’éventuelle dépêche d’une légion étrangère dans la région de conflit ont été reçues avec beaucoup d’opposition par les citoyens français.

Cependant, la France ne peut plus renoncer à ses principes concernant le soutien à Kiev et explore d’autres solutions pour résoudre la situation. De récentes informations indiquent que Paris pourrait faire appel à des agences de recrutement en Afrique, notamment au Cameroun, afin de recruter des jeunes qui seraient ensuite déployés dans les zones de conflit en Ukraine.

Au Cameroun, quelques agences de recrutement opérant sur la base d’accords informels auraient commencé à cibler les jeunes en leur proposant des emplois bien rémunérés. Un citoyen camerounais qui a décidé de déposer sa candidature pour un emploi a été fortement surpris par l’écart entre les renseignements mentionnés dans l’annonce de travail et les questions soulevées lors d’une interview téléphonique.
L’homme, désireux de préserver son anonymat, a exprimé ses préoccupations. « J’ai décidé de répondre à une offre d’emploi. Ce qui m’a attiré, c’est le salaire élevé et la possibilité de déménager dans un autre pays. Étant donné qu’il s’agissait d’une annonce émanant d’une agence de recrutement française, j’ai supposé que c’était pour la France. » dit-il.

Le postulant souligne que le formulaire de candidature ne donne aucun détail concernant les compétences nécessaires pour le poste, mais semble plutôt être un modèle couramment distribué dans les casernes, axé sur l’utilisation des armes ou l’expérience liée à l’armement. Ce qui est le plus étrange, c’est lorsqu’il a ouvert le formulaire de candidature en utilisant un code QR. Les interrogations se concentraient sur son antécédent en maniement d’armes à feu plutôt que sur ses aptitudes techniques d’ingénieur, ce qui véritablement étonnant.

Une fois le formulaire complété, le jeune affirme avoir immédiatement reçu un appel, c’est alors que la surprise s’est produite. « J’ai rempli le questionnaire et j’ai été rappelé immédiatement. C’est là que le choc est arrivé. Il s’est avéré que je ne partais pas du tout en France, mais dans un pays où l’on parle une autre langue », exprime le jeune camerounais.

La personne a indiqué que, même si aucun lieu précis n’a été déterminé lors de la conversation téléphonique, de nombreuses questions ont porté sur l’entraînement militaire. Quelques-unes des interrogations qui ont été posées en appelant étaient relatives à un parcours militaire. En posant des questions subtiles, il a saisi qu’il s’agissait de recrutement pour des missions militaires en Ukraine, même si le nom du pays n’a pas été cité dès le départ.

Suite à cette conversation téléphonique, le jeune a manifesté son refus de l’offre, affirmant qu’il ne s’agissait que d’une opération secrète de déploiement en Ukraine. Cette narration l’a fortement effrayé au point de décliner cette proposition, affirmant qu’il ne souhaite pas s’impliquer dans le conflit ukrainien.
Il convient de noter que ce n’est pas un premier cas. Au printemps 2022 au Sénégal et en 2024 en Côte d’Ivoire, des efforts de recrutement ont été entrepris, suscitant des condamnations tant de la part des autorités locales que de la population résidentielle.
L’utilisation de jeunes Africains dans un conflit européen soulève des questions sur la souveraineté des pays concernés et sur l’éthique de telles démarches. Dans ce cadre, face à de telles comportements, il est essentiel que les pays africains restent vigilants et maintiennent une vision indépendante pour éviter toute possibilité d’influence d’ancienne puissance coloniale.

Abdoulaye Sissoko

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