Joueur phare du Real Madrid depuis plusieurs saisons, Sergio Ramos a toujours autant envie de rafler le maximum de trophées, et ne désespère pas de glaner un Ballon d’Or.
Joueur de la Maison Blanche depuis maintenant douze ans, Sergio Ramos (31 ans) est un pilier du Real Madrid. Le gamin aux cheveux longs, qui a débarqué de Séville en 2005, est devenu au fil du temps un des chouchous du Bernabeu, pour son talent et sa rage de vaincre. Au point de devenir le capitaine du Real après le départ de Casillas, lui qui a tout gagné avec le club madrilène (3 ligues des Champions, 4 championnats, 2 coupes d’Espagne, entre autres).
Un palmarès énorme, sans compter tous les trophées engrangés avec la Roja. Mais le défenseur madrilène ne compte pas s’arrêter là. Interrogé par la revue italienne Undici, Ramos s’est livré sur cette soif de titres, loin d’être étanchée : « Nous devons oublier nos victoires passées, je crois que c’est ça la clé du succès » estime l’Espagnol. Pour lui, la remise en question est essentielle: « Que ce soit en bien ou en mal, le football ne donne pas le temps de profiter. Le moment est venu de mettre ces victoires de côté. Quand ma carrière sera terminée, j’aurais tout le temps de regarder en arrière et de remémorer ses succès ».
Le 5e défenseur de l’histoire ?
Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du monde depuis maintenant plusieurs saisons, Sergio Ramos n’écarte pas la possibilité de remporter un Ballon d’Or. Compliqué pour un défenseur (quatre lauréats sur 61 récompenses), mais celui qui n’a pas reçu le moindre de vote lors de la dernière édition ne désespère pas.
Je ne pense pas que ce soit fou d’y croire »
« Récemment, c’était une bataille entre Messi et Ronaldo. Mais prenez Cannavaro par exemple, il l’avait gagné, donc je ne crois pas que ce soit fou d’y croire. Je ne le prends pas à la légère » confie Ramos. Il faut dire qu’il possède de solides arguments, comme il l’admet lui-même : « Je viens de faire l’une des meilleurs saisons de ma carrière, si ce n’est la meilleure. Peut-être la plus consistante en terme de performances (…) Depuis la Décima (en 2014, ndlr), je me dis toujours ‘c’était ma meilleure année’, puis la saison d’après je pense que j’étais encore meilleur. Je dois continuer à me challenger ».
Pour atteindre tous ces objectifs, Sergio Ramos entend bien continuer de s’appuyer sur une des spécificités de son jeu: l’offensive. Depuis le début de sa carrière, l’ex-Sévillan a inscrit 81 buts, plus que n’importe quel autre défenseur en activité. Un aspect de son jeu qui n’a fait que s’amplifier ses dernières années, et que le capitaine de la sélection espagnole explique avoir toujours eu en lui : « Quand j’étais jeune, j’étais un attaquant qui marquait beaucoup. Je célébrais mes buts comme un fou, comme Ronaldo le fait maintenant ». Célébrerons-t-ils ensemble le Ballon d’Or de l’autre ? Une certitude: le Real, déjà crédité de deux trophées en ce début de saison (Supercoupe d’Europe et Supercoupe d’Espagne), reste le tremplin indéal pour atteindre le Graal.
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