Le rapport d’audit de l’Armp panique le pouvoir : Le Dg, Saer Niang coiffé au poteau !
La publication dans les médias du rapport d’audit de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) aura soulevé l’ire du coté des autorités contractantes. Du coup, le Directeur Général de cette institution est en bute à toutes sortes de critiques de la part des sommités du pouvoir qui voient en lui un « vendeur de mèche ».Mais Saer Niang qui ne compte pas se laisser faire, a indiqué que l’Armp est indépendante et tient à sa mission de régulation.
La publication dans les médias du rapport d’audit de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui a épinglé plusieurs ministres et Directeurs généraux du régime, a crée la débandade dans les rangs de ces proches de Macky. En effet, le Directeur général de cette agence de régulation, Saer Niang est aujourd’hui perçu comme un « vendeur de mèche » qui chercherait à salir ces personnalités épinglées dans le cadre de leur gestion. Il est reproché à ces derniers le fractionnement des marchés et les Demandes de renseignement de prix (Drp).Des procédés peu orthodoxes, aux antipodes de la réglementation édictée par la loi. Mais c’est sans compter avec le boss de l’Amrp qui précise que son organe dispose de pouvoirs de contrôle, de sanctions et de règlements de litiges. Il a des obligations, notamment d’informer, de former, contrôler et rendre compte. C’est ce dernier aspect d’ailleurs qui rend obligatoire la production d’un rapport public, indique-t-il. Mais en raison de la propension des gens du pouvoir à tout mettre sur le compte de la politique politicienne, ces derniers perçoivent le Dg de l’Armp comme quelqu’un de politique cherchant soit à les couler ou à couler leur leader. Surtout en cette période d’effervescence électoraliste où le landerneau politique national est assimilable à une braise dormante. Mais Saer Niang qui ne fait pas de fixation sur son fauteuil indique que le jour où son successeur sera nommé, la passation des pouvoirs sera organisée aussitôt. N’empêche pour l’heure, les proches de Macky ne cherchent que sa tête. Et ce, à quelques jets de l’élection présidentielle de 2018.
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