Libéré ce matin, Assane Diouf ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. Dans le cas d’espèce, le Code pénal ordonne la libération immédiate. Ce qui a été fait. Le siège de cette action, c’est l’article 50 dudit Code. Cet article dispose : «Il n’y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action, ou lorsqu’il a été contraint par une force extérieure à laquelle il n’a pu résister». Ses avocats qui contestent la thèse de la folie de leur client ont interjeté appel.
Pour rappel, Assane Diouf était poursuivi pour «outrage à un ministre du culte (le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, Ndlr). Pour cette infraction, il risquait 5 ans de prison.
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