Très attaché à sa religion au vu de la façon dont il se démène durant le mois de jeûne, le Sénégalais d’une manière générale cache des zones d’ombre dans sa personnalité. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment il est prisé par les sketchs du mois béni. Et ce, au moment où les fidèles s’apprêtent à couper le jeûne.
Le sénégalais croit-il à quelque chose ou à tout le moins, le Sénégalais est-il un bon pratiquant de la religion musulmane ? Cette question est loin d’être anodine dans la mesure où certains prient simplement pour prier ou pratiquer de la gymnastique. Point barre. Mais au moment de couper le jeûne, au lieu de se préparer à aller prier, presque tout le monde se précipite à aller se morfondre devant le petit écran en quête de sketches spécialement conçu pour ce mois béni. En effet au niveau de la lucarne, c’est la course aux scoops.les chaines de télévision rivalisent de sketches qui fait rigoler et parfois dépourvus de morale. Des stratégies commerciales tendant à amasser des ressources financières. D’ailleurs, désormais c’est au mois de ramadan que les artistes comédiens sont le plus engagé à jouer des sketches. C’est en quelque sorte ce qu’on appelle trivialement leur « traite ». Et sur le plan spirituel, le Sénégalais n’a que faire de ce mois béni dont il est parfois pressé qu’il s’épuise pour qu’il puisse recommencer ses habitudes d’antan.
Assane SEYE-Senegal7
