Depuis des décennies, le phénomène des enfants de la rue communément appelé les « FAX- MAN », se multiplie de jour en jour .Cependant, on cherche toujours à savoir les causes pour pouvoir situer les responsabilités. Vu les conséquences et les risques que ces enfants innocents courent dans leur vie, Sénégal7 s’intéresse à la situation et aille au fond des choses pour édifier les Sénégalais d’ici et d’ailleurs sur les dangers qui guettent ces bouts de bois de Dieu. Pendant que certains mômes choyés par la vie et évoluent dans le cocon familiale, loin des besoins existentiels, d’autres bouts de bois de Dieu vadrouillent à la recherche d’une pitance, d’un abri ou simplement d’un toit. Entre les orphelins chahutés par la vie, les enfants issus de couple en difficultés ou les rejetons abandonnés à eux-mêmes, ils sont légion de ces enfants qui vivent dans la rue. La plupart de ces mômes ne répondent pas d’aucune filiation sociale, ni talibé, encore moins enfants perdus ou abandonnés. Ces êtres fragiles se prennent en charge leur vie avec défiant les dangers et les aléas de la vie. Souvent les causes de ce phénomène qui a explosé avec les difficultés sociales, sont dues la plupart à l’échec des couples et la faillite de certains parents. En outre, la première relaxe de l’enfant mal accompagné, incompris souffrant d’une éducation stable repose sur le besoin de liberté, une soif de sortie du joug familial. De la fougue de jeunesse pour certains, de la carence de valeurs pour d’autres, ces enfants symbolisent en général les échecs cumulés dans le cadre social et la décision de voler de ses propres ailes, représente une bouée de sauvetage. Bref, la chaleur du domicile familial n’est pas l’apanage de tous les bouts de bois de Dieu.
El Hadji Mamadou Djigal, Sénégal7