Choix du chef de l’Opposition : « Esk Mac dina fecc yalla na dée… ? »

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Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, le Chef de l’Etat Macky Sall cherche éperdument un « va-t-en guerre » qui soit à mesure de lui arracher son fauteuil de Président de la République. C’est à dire un Chef de l’opposition qui ne lui accordera aucun répit jusqu’à ce que ce dernier parvienne à s’installer au Palais de la République. Ce scénario est-il plausible dans un Sénégal où pouvoir et opposition n’ont jamais fait bon ménage ?

Les Sénégalais retiennent du Président de la République deux postures non moins importantes. D’abord le président Sall ne recule jamais devant l’adversité. Secondo, on ne sait jamais ce qu’engendre certains de ses actes. Le parrainage a vécu sous son magistère avec autant de problèmes mais la pilule aussi amère soit-elle a été ingurgitée par les Sénégalais. La suppression du poste de PM en est devenu un vieux souvenir. Aujourd’hui, le président apparait comme un démocrate chevronné susceptible de puiser dans les réserves de l’opposition pour dresser l’archétype de son dauphin constitutionnel et/ou politique. Et ce, après avoir montré à cette même opposition des verts et des pas mûres. Mais le moins qu’on puisse dire, est que, s’il y a des gens qui doivent avoir peur, c’est bien les gens de son propre camp. Bizarrement, c’est comme qui dirait qu’ils n’ont apparemment rien compris de l’isolement dont ils font l’objet de la part du président de la République. Car, osons le dire, les actes tendant à désigner institutionnellement un chef de l’opposition avec un butin de guerre jamais vu dans l’histoire politique du Sénégal, écarte de facto les gens de la majorité de tout ce qui concerne la succession du président Sall.Et ce « nœud gorgien » semble se matérialiser à mesure que le président Sall se cherche un Chef de l’opposition qui va lui arracher son fauteuil. La question aujourd’hui est de savoir si « Mac dina fecc yala na dé »(c.a.d, danser la danse de la mort).Si oui, les partisans du Macky ne verront que du feu.A contrario, l’équation d’un troisième mandat se profile à l’horizon.
Assane SEYE-Senegal7

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