L’arme redoutable brandie par la Sde dans sa croisade contre l’Etat du Sénégal, c’est inéluctablement la pénurie d’eau. Depuis plus de cinq jours, les Dakarois souffrent de cette pénurie d’eau qui ne dit pas son nom car ne relevant pas de panne technique. Ainsi, pour arracher 15% des actions de Suez,la Sde prive les Sénégalais du liquide précieux sans quoi il n’ya pas de vie. C’est donc la sécurité nationale qui est véritablement en jeu.
La Sde prive de fait les Dakarois du liquide précieux dans l’optique de faire plier l’Etat qui ne consent pas lui accorder 15% des parts dans le cadre du nouveau contrat d’affermage attribué à Suez. Mais si l’on remonte aux origines de l’affaire, l’on se rend compte que la Sde voudrait s’accaparer des parts de la Sones et de l’Onas pour la bonne et simple raison que ces trois entités formaient auparavant la Société nationale des Eaux du Sénégal (Sonnes). C’est la Réforme de 1995 qui a éclaté ces trois entités en parties distinctes. Et dans le cadre du nouveau contrat d’affermage attribué à Suez, l’Etat avait accordé 5% des parts à l’ensemble des acteurs à l’époque, mais la Sde avait tout accaparé. Si avec la nouvelle donne, l’Etat lui concède 6%,elle devrait s’estimer Heureuse car la Sones obtient 2% et l’Onas 2%.Ce qui signifie en clair que les 15% par la Sde ne se justifie pas d’un point syndical. Aujourd’hui que le front social commence à tirer sur le régime à cause de la récurrence des pénuries d’eau, il est clair que c’est la sécurité nationale qui serait en jeu car sans eau,il n’ya pas de vie et les Dakarois sont présentement excédés par cette pénurie d’eau qui commence à prendre des proportions inquiétantes au niveau de la capitale Sénégalaise.
Assane SEYE-Senegal7
