Le Chef de l’Etat est si loin des Sénégalais et si prêt de son fin de règne qu’il n’écoute désormais que ses faucons décidés à le mener à l’abattoir. Plus d’enjeux électoraux donc plus de compromis avec ce peuple qui l’aura porté pourtant au pinacle en 2012.Le discours sa fait menaçant, le ton avilissant, le regard impitoyable, le sabre brandi. Ses proches l’enfoncent dans une tour d’ivoire où il se mire avec sa toute puissance. Il a la Gendarmerie, la Police, les Forces armées, la Justice, les renseignements généraux, les finances, les décrets, les passeports diplomatiques, les décisions et même « les miracles » en tant que mortel. Mais comble du destin, il arrivera un jour où toutes ces choses de l’ici-bas l’abandonneront de fort belle manière d’ailleurs. Gorgui, Gorgui ya bary dolé ! Gorgui, Gorgui ya bary dolé ! Qui se rappelle ce fameux refrain qui louait la toute-puissance de Wade devenu Sdf dans un pays qu’il a dirigé pendant 12 ans. Devrait-on se résoudre à conseiller le président Sall de se rapprocher de son peuple et de terminer son second mandat en beauté. Demain, non, seulement il rendra compte mais aussi et surtout l’on parlera de lui demain si l’on se fie à cette maxime d’Alexe Tockville : « Si l’histoire ne sert pas à éclairer le présent, l’esprit va sombrer dans les ténèbres.
Assane SEYE-Senegal7
