Coronavirus – Centre d’appel : Des milliers de conseillers viennent de partout pour se regrouper dans 1 immeuble
La situation actuelle du centre d’appel Majorel est incompréhensible , si l’on en croit, au S.O.S lancé par une des employées de ladite boîte. Préférant garder l’anonymat, elle s’est confiée à notre rédaction pour interpeller le Ministère de la Santé, face à la situation et les conditions de travail, à cause des rassemblements.
Nonobstant les mesures du gouvernement concernant les rassemblements, l’employée de tirer la sonnette d’alarme : » Nous travaillons avec au minimum 1000 conseillers qui viennent de partout pour se regrouper dans un immeuble empruntant les mêmes ascenseurs, les mêmes salles de détentes, de repos et les mêmes toilettes ».
Et le pis dans tout cela, et qu’il n’y a qu’une seule sortie et une seule entrée. De plus le bâtiment est climatisé et à ce e qu’il paraît les systèmes de climatisation transportent le virus « .
Et de renchérir : Nous ne sommes pas en lycée, donc, nous sommes obligés de venir travailler. Nous sommes 1000 par site et minimun 50 par plateau. Nous n’avons pas de position fixe et nous ne sommes qu’à quelques centimètres, les uns et les autres.
Tout ce que nous avons à notre disposition, ce sont des gels antiseptiques, au moment ou nos responsables francais sont restés confinés chez eux, en sécurité, tout en nous exposant en danger. Nos responsables se fichent complètement de nos conditions de travail, car tout ce qui leur intéresse, n’est rien d’autre que le profit. Nous avons tiré la sonnette d’alarme depuis mais jusqu’ici rien, nous attendons vivement la réaction du gouvernement par le biais du Ministère de la Santé. Nous refusons d’être silencieuses face à la lutte contre la propagation du covid-19 « .
Cependant, tout ceci, nous amène à dire qu’ à l’heure actuelle, une redéfinition de l’interdiction des rassemblements publics est ne devrait pas être négligeable de la part du gouvernement. La journée de ce vendredi 20 mars, en est la parfaite illustration, au vu et au su de tous, avec l’interdiction des mosquées.
