Le malheur des uns fait bien le bonheur des autres. Cet adage semble fonctionner à merveille sur les taximen qui se frottent les mains en cette période de coronavirus où tout le monde est sur le qui-vive à l’exception de leur corporation qui tire bien son épingle du jeu. Alors que les mesures de restriction enjoignent aux transporteurs de l’inter urbain d’éviter les surcharges de leurs véhicules, les taximen s’en sortent bien. Non seulement, c’est lié à la nature de leur transport car en général ils ne prennent à bord qu’un ou deux ou trois passagers. Ce qui fait qu’ils ne souffrent guère de surcharge et semblent non-concernés par ces mesures de restriction des passagers qui frappent les Cars Ndiaga Ndiaye ,cars rapides, Bus DDD ou Bus Tata. Par ces temps qui courent, paniqués par le coronavirus et l’heure fatidique du couvre-feu (20h),nos compatriotes jettent désormais leur dévolu sur les taxis pour se tirer d’affaire. C’est ce qui explique pourquoi tous les transporteurs râlent à l’exception des taximen.
Assane SEYE-Senegal7
