Levée de l’état d’urgence : Dr Thior « piétine » encore le Covid-19 et le jette en pâture
Tel un « magicien », Dr Mamadou Thior apprivoise encore le Coronavirus qu’il n’a de cesse de brimer depuis sa première sortie faisant état de laisser le virus circuler. Evidemment pour un besoin immunologique stratégique. Il l’avait dit mais personne n’avait tenu compte de ses propos. Et comble du destin, l’histoire lui a donné raison lorsque le Chef de l’Etat a procédé le 11 mai dernier à un déconfinement progressif. Les Sénégalais lui prêtent de plus en plus oreilles.
Dr Thior avait réussi en un temps record à minimiser le Covid-19, à le brimer,le taquiner et à diminuer son intensité.Du moins théoriquement. Le discours à la Nation du Chef de l’Etat Macky Sall hier lundi aura été décisif dans le cadre des mesures de déconfinement prises pour aider les Sénégalais à mener leurs activités.
Dr Pape Moussa Thior avait préconisé aux autorités de laisser le virus prospérer afin de mettre en branle le principe d’immunisation au sein des sénégalais.”Il faut laisser le virus circuler, ça va contribuer à développer l’effet de protection de masse. Il faut arrêter de faire peur aux gens…
”Des voix s’étaient pourtant élevées pour battre en brèche sa théorie d’immunisation mais après quelques temps, tout le monde semble lui donner raison. Car, les mesures de déconfinement prises aujourd’hui ne signifient rien d’autre qu’une docte manière de laisser la maladie à coronavirus prospérer partout dans le pays.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Dr demande encore la levée de l’état d’urgence et toutes les mesures visant à restreindre l’activité vitale des Sénégalais. Selon lui,le virus n’est pas aussi dangereux qu’on veuille bien le croire. Une thérapie de choc qui psychologiquement « libère » les Sénégalais de leur « étreinte covidée ».
Si le Sénégal étouffe sous l’effet du confinement partiel, Dr Thior préconise la levée de toutes ces mesures restrictives qui ne contribueront qu’à rendre invivable un pays où tout le monde est stressé par un virus qui n’en vaut plus l’intensité qu’on lui prêterait.
Assane SEYE-Senegal7
