Homme de l’année 2020 : Dr Mamadou Ndiaye, porte-parole du Ministre de la Santé…

Pour l’année 2020, Senegal7 a prospecté parmi les Sénégalais d’obédience confondue qui ont marqué l’année. Ainsi, Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la prévention, actuel porte-parole du Ministère de la Santé et de l’Action sociale est sorti du lot, non pas parce qu’il est le seul habilité, mais parce qu’il aura marqué son temps d’une empreinte indélébile dans la croisade contre la covid-19. Pour sa disponibilité à servir son pays, il a réussi, par une consécration inattendue, à se propulser au-devant de la scène sanitaire. Tous les jours, il attire les attentions, en livrant le bulletin de la covid-19. Ce qui a fini de faire de lui, le Sénégalais le plus médiatisé.

Taille moyenne, teint basané et au regard perçant mais attentif, Dr Mamadou Ndiaye prend toujours les devants dans les batailles de la prévention, aujourd’hui, sur la croisade contre la covid-19.

Ainsi, 2020 restera pour lui «le plus grand souvenir de toute (sa) carrière». Devenu porte-parole du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, après le départ du Dr Aloyse Waly Diouf vers l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), Dr Mamadou Ndiaye est au devant de la crise sanitaire de la pandémie de la covid-19. Son visage et sa voix sont devenus familiers dans le petit écran, dans les réseaux sociaux, bref sur les sites d’information d’informations. Dr Mamadou Ndiaye devient le Sénégalais le plus suivi par les médias. Engagé à la tâche est une des valeurs clefs du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, synonyme de don de soi, d’implication, de responsabilisation, de dévouement, d’effort et de dépassement. Ce, en essayant chaque jour à faire de son mieux, en cherchant à s’améliorer dans la livraison de l’information bilan covid-19 du jour, sans remettre en question son mode de fonctionnement. Avec la détermination, il défend avec monts et par vaux les valeurs et les intérêts de son Ministère qui se bat quotidiennement pour venir à bout de la pandémie de la covid-19.

Disponible nuit et jour pour répondre aux demandes qui inondent sa messagerie, Dr Mamadou Ndiaye reste égal à lui-même, confie un de ses collègues. Les journalistes ne diront pas le contraire eux qui sollicitent quotidiennement ses services.

Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la prévention, actuel porte-parole du Ministère de la Santé est l’un des rares dans sa profession a déclarer que le virus de la covid-19 a été sous-estimé et qu’on ne peut pas l’arrêter en cette année 2020. Également, son courage en bandoulière, il a laissé entendre qu’on ne peut pas éviter les décès dans cette maladie.

«Je prévoyais la survenue d’une épidémie quelconque»

Invité de l’émission Grand Jury de la RFM le 16 août 2020, docteur Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention et porte-parole du ministère de la santé et de l’action sociale a déclaré «je prévoyais la survenue d’une épidémie quelconque. Parce que nous nous travaillons dans ce sens. Mais, je ne m’attendais pas à cette allure de la covid19, qui évolue de cette manière aussi bien dans le monde que dans notre pays».

«On avait sous-estimé ce virus»

A en croire docteur Mamadou Ndiaye : «on avait sous-estimé ce virus. Or, si on avait sonné l’alerte à temps, peut être que nous aurions pu barrer la route à cette pandémie. On l’a fait face à l’Ebola, avec d’autres épidémies également qu’on a parvenu pratiquement à éteindre mais celle-là, il s’est trouvé qu’elle a beaucoup résisté et elle continue de faire son chemin même dans des pays développés qui n’ont jamais fait face à une maladie de cette envergure».

«On ne peut pas arrêter le virus en cette année 2020»

Toujours dans son franc-parler, le directeur de la prévention déclare : «je ne pense pas qu’on puisse l’arrêter en cette année 2020. Toutefois, on peut arriver à un point tel qu’elle ne puisse être une menace pour l’humanité. C’est possible et ce sera une victoire». Interrogé par ailleurs sur le nombre de décès, l’actuel porte-parole du ministère de la santé indiquera que ça ne l’étonne pas. «Le nombre de décès n’est pas surprenant. Ce qui a été un peu surprenant c’est que l’évolution de la maladie a fait qu’on est resté longtemps sans avoir de décès, un décès par-ci, un deuxième etc. Et à partir du mois de mai, on a commencé à avoir pratiquement une cadence qui est un peu soutenue. C’est ça qui est un peu étonnant. Mais en regardant les autres pays, combien ils ont été confrontés à cette létalité, on voit que ça serait difficile qu’on puisse ne pas être exposé à cette évolution de la mortalité».

«On ne peut pas éviter la mort dans cette maladie…»

«La létalité renvoie à un problème de prise en charge. On ne peut pas éviter la mort dans cette maladie. Mais à chaque fois qu’il y’a mort, on peut interroger le problème de prise en charge, on peut toujours dire qu’on pouvait faire telle ou telle chose mais en réalité, il y’a un niveau au-dessous duquel on ne peut pas, ne pas aller. Le monde est un village planétaire. En matière de réanimation les Etats-Unis, la France ou l’Italie ont un plateau médical plus élevé mais en regardant leur létalité, on comprend que c’est difficile de l’éviter. Néanmoins, il faut toujours faire de telle sorte qu’on puisse avoir moins de décès. Et nous pensons que cette létalité au niveau du Sénégal, est continue dans une moyenne acceptable», a tenu à préciser le porte-parole du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Senegal7