Désordre préélectoral : le remède est dans l’application de la Loi (Moustapha Diakhaté)

Le respect de la parité, du parrainage et du délai légal des dépôts de candidature s’impose à toutes les Coalitions électorales.

La démocratie repose sur l’Etat de droit c’est-à-dire l’égalité de tous devant la Loi et le respect de celle-ci par les tous acteurs politiques.

Dans le cadre de ses missions d’examen des recours relatifs aux législatives 2022, nous ne devons demander au Conseil constitutionnel que de veiller au respect stricte du DROIT ÉLECTORAL par toutes les Coalitions.

Les seules recommandations dignes d’intérêt à faire aux « 7 Sages » du Conseil conseil constitutionnel c’est d’invalider toutes les listes qui sont en porte à faux avec la Loi électorale.

Il n’est pas question que les coalitions que sont règles avec la Loi soient les victimes d’une situation qu’elles n’ont pas créées.

Seules celles qui ont fait l’effort de se conformer aux dures exigences du code électoral et la Loi sur la parité doivent participer au scrutin du 31 juillet 2022. Les listes qui ne respectent les règles électorales en vigueur doivent être exclues du scrutin. Cela ne signifie pas une logique d’exclusion. Bien au contraire, il s’agit d’une exigence républicaine. C’est le contraire qui risque de menacer « la survie de l’Etat de droit au Sénégal ». L’application de la Loi n’est pas du self-service. C’est un tout.

Pour ce qui le concerne, face à toute menace de la paix sociale, le gouvernement sénégalais doit veiller sur la sécurité des biens et des personnes et combattre toute tentative d’installer des tensions politiques.

Les acteurs politiques comme et la société civile doivent dénoncer tout recourir à la violence. Les Coalitions qui sont exclues du scrutin du fait de leurs propres turpitudes doivent accepter d’en tirer toutes les conséquences.

C’est cela « renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité et contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive, c’est faire respecter la Loi et les règlements en matière électorale ».

Par Moustapha Diakhaté