Abdou Latif Coulibaly « Félicitations au président élu, Bassirou Diomaye Faye »

Je commence mon propos en félicitant le nouveau président, élu dimanche 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye. Je confonds dans ces Félicitations au président élu, Bassirou Diomaye Faye. méritées l’équipe qui a participé au niveau communal (Sokone) à ce succès.

Je prie pour le nouveau président et pour l’équipe qu’il va mettre en place, Qu’Allah, les accompagne et les guide vers une belle réussite.

Dimanche dernier, je dirai, comme pour faire grand echo aux propos du philosophe, expliquant que « les peuples ont tous les droits ». Les Sénégalais ont résolument voté contre le régime en place. Ayant bien compris ce que dit le philosophe, notre peuple a exercé un droit souverain. Monastique j’allais dire. Ce droit qui lui permet de se choisir ses dirigeants pour une durée fixée dans le temps, par le biais du suffrage universel.

Ainsi, si la démocratie

désigne à l’origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent au choix de ses dirigeants et à la mise en œuvre des décisions politiques, par le vote, on peut considérer que notre pays est une vraie democratie. Certes, avec des imperfections, mais il l’est incontestablement.

Cette nouvelle alternance, après les deux précédentes, le confirme. Trois alternances remarquables par leur nature historique pour consacrer définitivement notre spécificité politique sur le continent.

Dimanche dernier, c’est un véritable vote référendaire qui s’est exprimé. Il s’agissait pour les électeurs de se séparer d’un pouvoir, comme ce fut le cas en 2000 et en 2012. Ainsi, la défaite de Benno, est d’abord, celle d’un candidat. Elle est cependant, principalement, celle d’un régime. Elle est surtout la débâcle d’une personnalité politique. Celle qui incarne naturellement, au premier plan, le regime.

Toutes les marques et symboles de ce régime qui, à certains égards, ont pu, d’une manière ou d’une autre, au cours de ces douze dernières années, rappeler aux électeurs des pratiques sanctionées en 2000 et en 2012, ont produit les mêmes effets et les mêmes conséquences.