ABDOUL MBAYE: «On n’a pas encore des députés du peuple, mais des députés du président Sall »
L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, a repris service depuis hier. Cette fois-ci, il n’a pas raté l’actuelle Assemblée nationale dirigée par Moustapha Niasse où, selon lui, les députés ne sont pas à la hauteur.
A en croire le président de l’’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), « nous n’avons pas encore une Assemblée nationale digne de ce nom. Ce que l’on constate en ce moment à l’Assemblée nationale, ce sont des séries de bagarres entre députés qui se donnent en spectacles honteusement. Des parlementaires qui sont là pour chanter les louanges des ministres ou encore du Président de la République. Pour le moment, nous n’avons pas encore des députés du peuple, mais plutôt des députés du Président de la République. Qui sont là pour voter des lois favorables au président Sall, sans vérifier ni étudier. Ils sont à la solde du Président de la République» Pour la prochaine législature, L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, annoncé la participation de sa jeune formation politique. Pour lui, cette nouvelle Assemblée nationale doit avoir des députés assermentés. « Nous avons un capital humain compétent qui va représenter dignement le peuple », a-t-il souligné lors de l’enregistrement du premier numéro de l’émission « carte sur table » de la 2STV, animée par Pape Alé Niang. Interrogé par votre serviteur sur l’augmentation des députés, Abdoul Mbaye est contre l’idée, mais approuve l’introduction des Sénégalais de la Diaspora. « Il est important que la diaspora soit représentée dans l’Assemblée nationale, par contre ils doivent être dans le quota des 150 députés. Nous sommes contre l’augmentation du nombre de députés à l’Assemblée nationale. »
Sur l’auto suffisance en riz, il jure que cet objectif ne sera pas atteint. « Quand le président et son gouvernement faisaient cette déclaration, ils savaient nettement que c’était impossible. Mais puisque ce sont des gens doués dans la politique de la tromperie, ils verront les conséquences. Ils avaient avancé 900 mille tonnes cette années, mais les paysans m’ont dit qu’il n’y a même pas 300 mille tonnes de riz », a-t-il révélé.
REWMI
