L’ancien président de la République du Sénégal Me Abdoulaye Wade présidera la rentrée parlementaire s’il ne renonce pas à son poste d’honorable député.
Ce privilège, le secrétaire général du parti démocratique sénégalais (Pds) le doit au règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui stipule à son article 9 que « le plus âgé des membres présents sachant lire et écrire la langue officielle assure la présidence de la séance jusqu’à l’élection du président. Il est assisté par les deux plus jeunes parlementaires élus, sachant lire et écrire la langue officielle, pour assumer les fonctions de secrétaires. Il fait procéder à l’appel nominal des députés. Après avoir fait constater que le quorum est atteint, il déclare la séance ouverte »
En attendant la rentrée parlementaire prochaine, les 165 députés pensent déjà à l’élection du prochain président de l’Assemblée nationale. Moustapha Niass va-t-il rempiler ? Ou Wade en se rasant la tête pense à la présidence de l’Assemblée nationale ? Difficile d’y répondre, mais une chose est au moins sure. La Coalition Beeno bokk yaakaar (Bby) est majoritaire à l’hémicycle. Une façon de dire avec quasi-certitude que c’est à eux d’élire le président de l’Assemblée. Wade sera probablement s’il le souhaite président pour un jour, mais pas pour toujours.
