Affaire Bougazelli,Aliou Sall : Des cas d’écoles qui feront office de jurisprudence !
Bougazelli était un député apèriste donc très proche du Macky. Aliou Sall est également frère du Président de la République et maire de Guédiawaye. Ces deux sommités de la République sont présumés mêlées dans des affaires peu recommandables mais qui retiennent le souffle du peuple sénégalais. Le premier est présumé impliqué dans de faux billets de banque tandis que le second est supposé impliqué dans des postes de vin par la chaine anglaise BBC relativement à nos contrats pétroliers. A la limite, leur traitement par la Justice fera office de jurisprudence devant la rupture d’égalité entre citoyens tant décriée par les Sénégalais.
Sous le règne du président Macky, les Sénégalais croient dur comme fer que les gens du pouvoir présumés impliqués dans des nébuleuses ne seront jamais inquiétés outre mesure. Car, plusieurs d’entre eux épinglés dans le cadre de l’Ofnac ou autres juridictions du pays n’ont jamais été présentés devant la Justice. Ils continuent de travailler comme si de rien n’était alors qu’en face, les opposants et supposés comme tels sont trainés à longueur de journée devant le Temple de Thémis. Et cette situation est arrivée en un tel point de non-retour que les Sénégalais ne croient plus à la politique de Justice delrut pays car estimant que seuls ceux qui sont faibles ou contre le pouvoir sont astreints à répondre de leurs actes en cas d’acte délictuel. C’est la raison pour laquelle, les affaires Bougazelli et Aliou Sall constituent des cas d’écoles qui intéressent les Sénégalais en ce qu’elles mettent à l’épreuve et la Justice et les véritables motivations d’un pouvoir qui avait fait de la gestion sobre et vertueuse du pays un sacerdoce. L’affaire Bougazelli semble très bien diligentée devant le Temple de Thémis, reste à savoir s’il en sera ainsi pour le maire de Guédiawaye, Aliou Sall dans le cadre de Petro-tim. En tous les cas, les affaires de ces deux personnalités feront pour sûr office de jurisprudence si elle arrivent à termes. A contrario, les Sénégalais constateront toujours une rupture d’égalité des citoyens devant la loi.
Assane SEYE-Senegal7
