Affaire Pétrotim : l’Ofnac lave Aliou SALL à grande eau et accable Karim WADE !
L’affaire pétrotim dans laquelle le frère du Président de la République, Aliou SALL a été cité pour corruption présumée, refait surface. Eh bien, il y a du nouveau et pas des moindres dans cette affaire. Selon le quotidien Libération, l’Office Nationale de lutte contre la corruption et la fraude a blanchit Aliou SALL dans son rapport numéro 07/2016.
« (…) quant au nommé Aliou SALL, aucun élément probant n’a été révélé relativement aux accusations portées sur sa personne », révèle le rapport de l’Ofnac. Selon l’organe de contrôle, les contrats signés entre l’Etat du Sénégal, Pétrosen et Petrotim ont été antidatés. L’Ofnac dit ainsi « avoir clairement établi que dans la procédure d’attribution des blocs, les contrats signés entre l’Etat du Sénégal, Pétrosen et Petrotim ont été antidatés car étant établis au mois de mars et datés du 17 janvier 2012. De tels faits sont imputables principalement à l’ancien ministre de l’Energie en l’occurence M. Karim WADE et de M. Ibrahima MBODJ, ancien directeur de Pétrosen ».
Selon l’Ofnac, « ces personnalités citées peuvent être utilement poursuivies pour délit de faux et usage de faux dans un document administratif prévu et puni par le les articles 137 et 138 du code de procédure pénal. Toutefois l’Ofnac précise que cette infraction a été rendue possible grâce à la complicité de ses principaux collaborateurs que sont Mme Ndèye Astou SY, ancienne conseillère juridique de Petrosen, et M. Joseph Oufm Médou, ancien directeur de la promotion et de l’approvisionnement à Petrosen qui, ayant la claire conscience d’avoir préparé les contrats du mois de mars 2012 se sont tu devant l’antidatation. Ce qui constitue une vraie forfaiture. Subséquemment, l’ancien Directeur général de Petrosen M. Ibrahima MBODJ qui a eu l’outrecuidance de réclamer des bonus de signaturede 1,5 millions de dollars us par bloc à la société Tullow Oil sans aucune base légale se rend coupable du délit de concussion prévu et puni par l’article 156 du code pénal », écrit le directeur d’enquête.
Abdoul K. Coulibaly – Senegal7
