La scène politique est secouée par la décision de la Cour suprême de Dakar, qui a annulé la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette décision fait suite à l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor, qui avait initialement statué en faveur de la réintégration de l’opposant, actuellement détenu depuis fin juillet. La Cour suprême a renvoyé l’affaire en jugement au Tribunal hors classe de Dakar, suscitant des réactions diverses au sein de la classe politique .
Lors de l’audience, le procureur général de la Cour suprême, Ousmane Diagne, a plaidé en faveur du rejet du recours de l’agent judiciaire de l’État. Il a affirmé que le tribunal de Ziguinchor était compétent pour examiner la demande de réintégration sur les listes électorales de M. Sonko. Cette position a soulevé des débats passionnés au sein de la Cour suprême, reflétant les enjeux élevés entourant la participation de Sonko à la présidentielle de 2024.
La décision initiale du juge Sabassy Faye, en date du 12 octobre, avait annulé la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Cette radiation avait empêché l’opposant de se présenter à la présidentielle, alimentant les tensions politiques dans le pays. Suite à cette annulation, l’État a rapidement introduit un recours devant la Cour suprême pour contester la décision du tribunal de Ziguinchor.
À la sortie des audiences, Me Cledor Ly, avocat de Sonko, a exprimé sa déception face à la décision de la Cour suprême. Il a déclaré : « La Cour suprême a simplement renvoyé le bébé au tribunal de Dakar. Nous voulons simplement empêcher mon client de retirer ses fiches de parrainage et de participer au scrutin présidentiel. Nous sommes confrontés à des adversaires déloyaux. »
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SARA JUPITER SENEGAL7
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