La veille du procès de Barthélemy Dias, le 1er décembre prochain, sera riches en rebondissements. Avec un déballage tous azimuts. Et la classe politique, sous l’administration Wade et Sall, est-elle visée?
Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur est toujours disposé à publier des enregistrements sonores relatifs aux commanditaires de l’attaque de la mairie éponyme par un groupe de nervis, en 2011. Et qui avait occasionné la mort du jeune Ndiaga Diouf.
“Enregistrements sonores? Avant le 1er décembre, je publierai des échos sonores. Vous connaîtrez qui sont les commanditaires. J’ai déjà dit que je ne participerai pas à un procès sans commanditaires; je ne suis pas le dindon d’une quelconque farce”, lâche jeudi le maire socialiste en marge de la cérémonie de distribution de fournitures scolaires aux élèves de sa commune.
A l’en croire, “il y a des politiques qui sont derrière ce dossier. Il faut avoir le courage de le dire et de le dénoncer. Mais comme ils n’ont pas le courage d’avancer à visage découvert, mais on verra bien qui rira le dernier. Personne n’est disposé ni disponible de vivre dans un pays dans lequel on peut instrumentaliser la justice comme on le souhaite. Si le droit est dit, je sortirais vainqueur de ce procès. Mon rôle et ma responsabilité, c’est de faire en sorte que le droit soit dit. Je ne suis pas de ces personne qu’on intimide”.
Ce qui a mis le feu au poudre, avance M. Dias, “c’est ma position politique. Je l’assume. Le Parti socialiste aura bel et bien un candidat à la Présidentielle”.
