Candidature de Karim : Les Libéraux remontent les bretelles à Ismaila Madior et Ngouye Ndiaye
La candidature de Karim Meissa Wade continue toujours de faire couler beaucoup d’eau sous les ponts. Et les récentes déclarations des ministres Ismaila Madior Fall et Aly Ngouye Ndiaye sur l’invalidité de cette candidature semble jeter de l’huile sur le feu d’un contentieux politico-juridique difficile à démêler. Pour les cadres Libéraux, l’invalidité ou non de la candidature de leur mentor ne relèverait guère des prérogatives de ces deux ministres commis, renseigne WalfQuotidien.
Plus on se rapproche de la prochaine présidentielle, plus les polémiques induites par la candidature de Karim Wade mettent aux prises pouvoir comme opposition. Chacun tirant de son côté en prévision de l’échéance majeure de 2019.Du côté du pouvoir, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall et celui de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye ont été envoyés au front pour épiloguer sur l’invalidité de la candidature du fils de Wade. Mais les libéraux qui ne sont pas prêts à avaler cette couleuvre qui leur est servie, sont encore montés au créneau pour recadrer ces deux ministres ci-devant. « Ces ministres, investis par Macky Sall pour commettre une monstrueuse forfaiture consistant à faire invalider la candidature du Président Karim Wade, devraient se convaincre que, juridiquement, rien ne peut s’y opposer. Sur le plan essentiellement juridique, les adversaires de Karim sont désarmés et mélangent à dessein ou par ignorance, la question d’inscription sur les listes électorales et la question de l’éligibilité », soutient la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl). Elle poursuit : « Un ministre de la Justice, attaché aux valeurs de la République, devrait se soumettre à la règle de la retenue et se garder de faire un commentaire sur une candidature dont la validité relève de la compétence d’un organe juridictionnel. Un ministre de l’intérieur, bien qu’il soit partisan,(…) doit lui aussi, comprendre que l’acceptation ou le rejet d’une inscription d’un citoyen sur le fichier électoral, est du ressort des commissions administratives prévues par la loi ».Pour les cadres libéraux, ces fausses déclarations sont « surprenantes et gênantes dans une République qui se respecte ».
Assane SEYE-Senegal7
