CFEE 2024 : Un taux de réussite national de 65,53% enregistré

Les résultats du CFEE sont enfin tombés. En effet le, ministère de l’Éducation nationale a rendu publics les résultats du Certificat de fin d’études élémentaires pour l’année 2024, révélant un taux de réussite national de 65,53%. Cependant, ces chiffres nationaux dissimulent des écarts significatifs entre les différentes régions du Sénégal. Kaffrine se démarque en tête avec un taux d’admission impressionnant de 90,24%, confirmant sa réputation de région performante en matière d’éducation. En contraste, la région de Ziguinchor, et plus particulièrement Bignona 1, affiche l’un des taux les plus bas du pays, avec seulement 53,66% de réussite.

D’autres régions, telles que Thiès et Louga, maintiennent des résultats solides autour de 67%, tandis que Sédhiou, avec un taux de 58,97%, reste en deçà des attentes. Les différences se manifestent aussi à l’intérieur des régions, avec des écarts notables entre les différentes Inspections d’académie. Par exemple, dans la région de Kaffrine, Koungheul enregistre un taux de réussite de 88,43%, dépassant légèrement celui de Malem Hodar, qui se situe à 88,35%.

Une autre tendance importante soulignée par ces résultats est la performance constante des filles, qui continuent de surpasser les garçons. En 2024, le taux de réussite global des filles atteint 66,42%, contre 64,45% pour les garçons. Cette tendance se confirme dans des zones telles que Pikine-Guédiawaye, où les filles affichent un taux de réussite de 72,53%, contre 70,34% pour les garçons a en croire pressafrik. À Dakar Almadies, les filles s’illustrent encore plus, avec 82,61% de réussite, contre 79,42% pour les garçons.

Sur les 169 846 élèves inscrits aux épreuves du CFEE, 158 832 se sont effectivement présentés, représentant un taux de présence de 93,50%. Les filles ont montré une assiduité légèrement supérieure à celle des garçons, avec un taux de présence de 94,44% contre 92,38% pour ces derniers.

Ces résultats montrent que, malgré des progrès notables, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire les écarts de performance entre les régions, tout en continuant de promouvoir la réussite des filles à l’échelle nationale.

                                                                                                                                      Sara Jupiter  , Senegal7