Dans un discours, le président russe Vladimir Poutine a proposé aux combattants du groupe Wagner de rejoindre l’armée russe, de suivre leur chef, Evguéni Prigojine, en Biélorussie ou de rentrer chez eux.
La reculade du chef du groupe Wagner
Plus tôt dans la journée, le chef de Wagner est sorti du silence. Il a estimé que le but de la rébellion de Wagner « était de ne pas permettre la destruction » de son groupe, mais pas de renverser le pouvoir russe.
Le groupe wagner indexé
Cela démontre à suffisance que le groupe Wagner qui n’est pas sous tutelle du ministère de la défense Russe reste un groupe paramilitaire à part entière. Présent un peu partout en Afrique et ailleurs, ce groupe qui représente par ricochet le pouvoir Russe dans certaines zones d’influence comme en Centrafrique, au Mali et ailleurs, est loin de faire l’unanimité.
Poutine entre deux feux
« Dès le début des événements, sur mes instructions directes, des mesures ont été prises pour éviter de nombreuses effusions de sang. Cela a pris du temps, y compris pour donner à ceux qui ont commis une erreur une chance de réfléchir à nouveau.
Mais c’est l’esprit patriotique des citoyens, la consolidation de toute la société russe qui a joué un rôle décisif ces jours-ci », a déclaré M. Poutine. Il a ajouté que, selon lui, l’Occident et l’Ukraine voulaient « une issue fratricide » à cette mutinerie.
Le risque de conflit interne à la Russie
Ces propos du Président Russe somment comme un casus belli à l’endroit du Chef du groupe Wagner qui, au début de sa rébellion, avait décidé de marcher sur Moscou. Mais grâce à l’entregent du Président Biélorusse, les choses se sont calmées. Seulement ,il faudra s’attendre à tout sauf la paix entre ce groupe de mercenaires et les forces armées Russes. Ainsi, Poutine se voit fragilisé par une rébellion interne qu’il a longtemps soutenu mais qu’il n’aurait jamais dû faire.Car, échappant à la toute puissance russe. Pour l’heure, tout peut arriver car au moment où l’Ukraine a lancé sa contre offensive, le groupe Wagner a rejoint la Biélorussie.
Wagner ,une menace pour Poutine
Poutine fait donc face à deux fronts qui risquent si l’on n’y prend pas garde de lui coûter son pouvoir. Et de facto, de lui faire perdre cette guerre contre l’Ukraine soutenu par les occidentaux et les Américains. L’on assiste donc à un autre tournant de la guerre Russo-Ukrainienne.
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Assane SEYE-Senegal7
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