C’est inédit dans l’histoire des universités publiques du pays. En effet, les femmes du corps professoral de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz), ont observé hier lundi un sit-in.
Ce, pour dénoncer avec la dernière énergie, des cas de violence, de chantage et harcèlement sexuels notés au sein de l’espace universitaire. Elles n’ont pas manqué aussi de fustiger le silence des autorités académiques, rapporte Le quotidien.
Fatoumata Anne, professeure à l’Uasz et porte-parole de ses collègues, a laissé entendre qu’«Il nous a été permis de constater des cas récurrents de violence, de harcèlement et chantage sexuels ou encore d’humiliation et d’insulte grave», s’est-t-elle indignée. Avant de soutenir en substance : «La réalité, c’est qu’il reste encore difficile d’oser parler de ces violences sexistes dans un cadre aussi prestigieux qu’une université» a ajouté Fatoumata Anne. Avant de déplorer devant le presse l’absence de réaction de leurs autorités. Ce qui l’a poussée, d’ailleurs, à marteler : «Qu’on le veuille ou non, être victime, c’est aussi craindre que l’Institution ne réagisse pas. Nous dénonçons vigoureusement et nous nous indignons profondément.»
Diaraf DIOUF Senegal7
