Redistribution des cartes dans un contexte de bataille de succession avéré où le maître du jeu politique introduit un entrisme qui n’aurait jamais fait foi dans les annales de l’histoire politique du Sénégal. Macky semble excédé par son propre camp en direction de 2024. Annihiler les ambitions de ses partisans qui lorgnent son fauteuil présidentiel et ensevelir politiquement le Pds et les Pastefs sont dans l’ordre du possible. Il ne lui restera qu’à (Idyaliser) le Chef de l’opposition pour se la couler douce. Le ver est dans le fruit tout comme son dauphinat dans l’opposition.
Idy comme Icare pourrait se sauver les ailes que le Soleil était porté à griller à force de rapprochement. Mais si le Soleil décide d’adoucir ses rayons, Icare se retrouverait sauf dans un contexte galactique où toutes les étoiles ambitionnent de briller dans l’optique de ravir la vedette au soleil. Autrement dit, Macky serait fortement soupçonné d’(Idyaliser) son dauphinat. Et les raisons qui expliquent cet entrisme du Chef de l’Etat trouvent leur fondement dans un contexte politique très chargé où le choc des ambitions accable le landerneau politique national. Aussi bien du côté de l’opposition que du pouvoir, tout le monde lorgne le fauteuil présidentiel. L’annonce des couleurs s’est enclenchée en premier au niveau du camp présidentiel. Les apèristes se livrent présentement une guerre de succession à leur mentor qui risque de les porter préjudice car le maître du jeu politique pourrait leur ravir la vedette si nos appréhensions sont fondées. Probablement, il n’aurait plus confiance à son propre camp s’agissant de sa succession. De facto, il lui faut manœuvrer là où personne ne l’attendait. C’est à dire choisir son dauphin dans le camp de l’opposition en se référant sur les résultats de la dernière présidentielle. Ce qui fait émerger l’homme au destin d’Icare en la personne de Idrissa Seck qui semble absent du pays tout en y étant. Son discours et sa virulence revus à la baisse, et la participation de son parti Rewmi au dialogue national augure des lendemains meilleurs pour hériter du poste de Chef de l’opposition avec en appoint un budget de deux milliards de nos pauvres francs. Ceux qui croient à cette probabilité font légion. Du coup, Macky pourrait reléguer au dernier rang un Sonko rageur qui ne cesse de l’acculer sur les accords de nos ressources naturelles et un Pds costaud à l’assemblée et qui fait peau neuve pour un Karim porté à piloter le parti de son père à distance. Voici le décor planté de 2024 qui brouille les pistes politiques les plus improbables. Macky (Idyalise) son dauphinat pour boucler la boucle et quitter le pouvoir sans anicroches. C’est toujours dans l’ordre du possible. Diantre !
Assane SEYE-Senegal7
