Cheikh Niass :  » Nous subissons un acharnement depuis plus de deux ans »

Il ya un mois environs, Cheikh Niass, patron du groupe Walfadjiri expliquait les contours de la coupure du signal de son groupe de médias :

« La lettre de notification nous a été envoyée par le ministre de la communication ce vendredi. C’est une lettre portant suspension de la diffusion des programmes de Walfadrji pour 30 jours.

Du jeudi 1er juin au samedi 1er juillet » avait t-il annoncé. Revenant sur cette phase difficile que traverse son entreprise ,Cheikh Niass s’est confié de fond en large à nos confrères de l’observateur dans sa parution du jour

Le président directeur général de Walf a évoqué dans ses propos, les différentes procédures que son groupe a enclenché et les doutes qui s’accrochent selon lui à cette décision :

<<Nous avons fait plusieurs recours auprès de la cour suprême. Il y’a le recours en annulation. C’était d’abord en référé, vu l’urgence.

La cour suprême a reconnu effectivement qu’il y avait urgence et qu’il y avait aussi un doute sur la l’égalité de la décision, mais elle a quand même rejeté notre requête au motif que l’exécution était largement engagée et l’intérêt public manifeste.

En matière de référé le juge n’a pas un pouvoir discrétionnaire .Dès lors que les deux conditions sont réunies,il doit lever la suspension. Mais, nous avons déposé un recours sur le fond et nous attendons de pouvoir plaider cela.>> explique t-il.

Quid de l’élan de solidarité de plusieurs donateurs pour soutenir Walfadjiri, son président directeur général rassure que malgré la perte de dizaines de millions, son groupe a amassé une centaine de millions de FCFA en don; ce qui lui a permis d’assurer tous les salaires.

Par ailleurs, Cheikh Niass déplore ce qu’il nomme acharnement de l’État et ces conséquences d’avec les partenaires. Il a ainsi passé aux peignes fins les différentes coupure que Walfadjiri a subi depuis 2021(3coupures) et dans la foulée a tenu à rappeler la ligne éditoriale de Walfadjiri qui n’est pas selon lui contre le pouvoir nécessairement.

À la question de savoir si ce sont ses choix politique qui créé autant de problèmes au groupe Walfadjiri,Cheikh Niass droit dans ses bottes précise qu’il n’est d’aucune obédience politique et a toujours préfèré pour l’essor de son entreprise:

<< Si les gens pensent ont le sentiment qu’on est plus proche de ,c’est plus une vue de l’esprit. Ce n’est pas notre politique et ce n’est pas ce qu’on préconise.>> affirme t-il mordicus.

En sus, Cheikh Niass a évoqué la médiation actuellement plombée entre l’État et Walfadjiri malgré les nombreuses interventions de personnalités. D’après le président directeur général de walf c’est l’État qui annihile toute idée d’échanges.

Pour l’heure Walfadjiri reste dans le noir attendant une issue favorable pour le retour de leur Signal.

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Sara Jupiter-Senegal7