Peu après l’annonce de la sélection de Tim Walz comme colistier de Kamala Harris pour l’élection présidentielle de novembre, l’entourage de Donald Trump a exprimé des critiques acerbes. Le 6 août, l’équipe de campagne de l’ancien président républicain a qualifié Walz de « dangereux gauchiste », soulignant une opposition farouche à la nomination.
« Tout comme Kamala Harris, Tim Walz représente une vision radicale qui cherche à transformer les États-Unis à l’image de la Californie », a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de l’équipe de Trump selon bfm.tv. Selon elle, cette orientation politique constitue un « cauchemar » pour de nombreux Américains, signalant une intensification du débat politique autour des futures élections.
La nomination de Walz, gouverneur du Minnesota, marque une stratégie de Kamala Harris de se tourner vers une figure du Midwest, en contraste avec les perceptions souvent associées à la Californie. Alors que l’élection approche à grands pas, le duo Harris-Walz devra travailler d’arrache-pied pour rallier les électeurs et élargir leur base de soutien.
Malgré son relatif anonymat en dehors du Minnesota, Tim Walz, âgé de 60 ans, possède un parcours diversifié. Ancien professeur et entraîneur de football américain, il a également servi dans la Garde nationale. Ce profil rural pourrait aider Kamala Harris à attirer un électorat plus large. Bien que perçu comme modéré, Walz a soutenu des mesures progressistes comme la légalisation du cannabis récréatif et des restrictions accrues sur les ventes d’armes à feu, tout en restant un fervent défenseur de la chasse.
Sara Jupiter ,Senegal7
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