Dans la vie politique, comme dans le vie tout court, il est souhaitable de connaître une fin heureuse. D’où la course effrénée aux actes symboliques qui forcent le respect. Ousmane Tanor Dieng lui, est en train de sacrifier sous l’autel d’une cohabitation, tout le legs de Léopold Sedar Senghor père du Ps.
Même si le Secrétaire général du Parti socialiste a tenu la barque à la suite de la débâcle du 19 mars 2000, sa gestion actuelle enfonce cette formation politique dans les abysses de la décrépitude. La seule constance de Colobane, agit à sa guise. Il fait et défait depuis qu’il a été choisi par Diouf lors du fameux congrès sans débat.
Aujourd’hui, ce « soldat » solitaire au crépuscule de sa carrière politique, lutte plus pour des strapontins, pour des privilèges que pour l’intérêt d’un parti qui a mis entre parenthèses ses ambitions de revenir au pouvoir en se rangeant derrière Macky. Pire, Otd est sur le point de se débarrasser de la crème du Ps pour satisfaire des ambitions autocratiques passées de mode.
Sauver le soldat Tanor, c’est sauver la vieille mère socialiste, un élément de taille pour la jeune démocratie sénégalaise.
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