Colonel Malick Cissé: « Il ne faut surtout pas de gaz lacrymogène contre Wade »

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Le Colonel Malick Cissé est favorable à la marche du Pape du Sopi ce mardi de la Place de l’Indépendance à la Place Washington. L’ancien Président de la République qui proteste ainsi contre les lenteurs dans la délivrance des cartes d’électeurs, compte remettre un mémorandum au ministre de l’intérieur. Toutefois, selon le Colonel Cissé, les forces de l’ordre doivent encadrer cette marche en évitant surtout l’usage de gaz lacrymogène. « Il ne faut surtout pas de gaz lacrymogène contre Me Wade », a-t-il martelé.
Dans la foulée, il a indiqué que la tête de liste de la coalition gagnante Wattu Sénégal a le droit de marcher jusqu’au Palais et se faire recevoir par le Président Macky Sall. Le leader du Parti pour la solidarité et le développement du Sénégal (Psds) s’exprimait ainsi au terme d’une tournée politique qui l’a conduit dans plusieurs localités du pays. Le Colonel Cissé qui soutient la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) au scrutin de dimanche prochain, a par ailleurs rejeté toute idée de report de ces joutes électorales selon DakarHebdo.

A l’en croire, cette idée qui a été agité ce week-end par le Président du groupe parlementaire de la majorité à l’Assemblée nationale, en l’occurence Moustapha Diakhaté, est inopportune. « Il faut être fou pour penser à un report des législatives », a déclaré le Colonel Cissé. Tirant un bilan assez satisfaisant de la campagne électorale, il a prédit la victoire de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à ces élections. « Sur les 45 départements que compte le pays, la coalition au pouvoir peut s’adjuger au moins 39 voir 40 départements », a-t-il dit. Il a en outre regretté les incidents qui ont émaillé la campagne électorale notamment au Fouta et à Grand-Yoff. C’est la raison pour laquelle, il a lancé un vibrant appel pour des élections calmes et paisibles le 30 juillet prochain. Le Colonel Cissé qui est connu pour son franc-parler a également fustigé l’attitude de certains ministres et autres Directeurs généraux, qui n’ont pas assez mouillé le maillot durant la campagne électorale.

 

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