Dans un pays où les scandales financiers submergent la République, il urge de situer les responsabilités .Car, le » banditisme » d’état » a pris des proportions démesurées au Sénégal et le brûlot de Pape Alé Niang est parti pour impulser une nouvelle dynamique d’investigation consistant à mettre à nu ce qui était jusqu’ici dissimulé sous le couvert de la gouvernance sobre et vertueuse. La Cour des comptes est habilitée à publier chaque année ses rapports par rapport à ses prérogatives régaliennes. Du coup, les Sénégalais ne comprennent toujours pourquoi depuis 2014,aucun rapport de cette Institution judiciaire n’a été publié. Est-ce une volonté manifeste de cacher aux Sénégalais cette spirale de scandales qui jonchent le régime de Macky ? En tous les cas,à la lumière des rapports de l’Ofnac et de cette Cour des comptes, l’ont peut présumer que la grande souffrance des Sénégalais relativement à la cherté de la vie, à la hausse du prix des denrées de première nécessité, et à la forte pression exercée sur la fiscalité par le pouvoir, sont autant de facteurs qui expliquerait la mal gouvernance qui ne cesse d’accabler le pouvoir de Macky Sall. Pour les observateurs avertis, ces comptes et mécomptes relèvent de la Cour des « Grands Bandits ».
Assane SEYE-Senegal7
