Question de vie ou de mort,y’a que ça pour faire taire le sénégalais. Les compteurs des débats politico-sociaux les plus fous sont remis à zéro par l’homo sénégalensis. Car,il s’agit de question de vie ou de mort ou comme telle. Le Coronavirus est un tueur furtif qui ne reconnait que sa cible. Troisième mandat, guéguerre à l’Alliance pour la République (Apr), revendications des syndicats d’enseignant, griefs des agents de santé, cri de cœur de la jeunesse en maque d’emploi, manif contre le prix de l’électricité, bref, la liste des récriminations politico-sociales est loin d’être exhaustive et que le Sénégalais ne cesse d’agiter à la face du monde. Le motif serait éminemment démocratique car c’est des revendications ou des débats politico-sociaux où l’on réclame son droit le plus normalement possible. Mais depuis que le Coronavirus a fait son apparition dans notre pays, c’est le mutisme total doublé d’une crainte-panique permanente du côté de la plupart de nos compatriotes. A la limite, chacun est préoccupé par sa survie et le Chef de l’Etat est même dans le coup puisqu’en Conseil des Ministre, il aurait refusé de serrer la main à ses ministres. Et des ministres de retour de voyage n’ont pas été admis à assister à ce rituel républicain au Palais. Quid des agents de santé craignant pour leur vie car ce sont eux qui prodiguent des soins aux patients suspectés positifs au Coronavirus. C’est dire que tous les compteurs des débats politico-sociaux sont remis à zéro sous nos cieux par crainte de ce tueur furtif qui est nulle part mais qui peut surgir à tout moment. Question de vie ou de mort, y’a que ça pour faire taire l’homo sénégalensis ou lui faire changer d’option qui accable la place publique. Silence.Diantre !
Assane SEYE-Senegal7
