Le vaccin contre le covid-19 ne fait pas l’unanimité. Ici comme ailleurs, les « antivax » se font entendre et alimentent les suspicion. 25 % des français, par exemple, ont décidé de ne pas se vacciner. Au Sénégal également, une récente étude fait état de 57% des sénégalais réticents à ce vaccin qui nourrit diverses théories. Une situation qui a poussé le ministre de la santé à rassurer les sénégalais, « nous n’allons pas du tout exposer les Sénégalais, aussi bien du point de vue du processus de validation du vaccin et de son utilisation que du processus de vaccination globale dans le pays et du processus de ses réseaux même de distribution. Tout sera contrôlé et surveillé par l’État », a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr. Seulement, la réticence d’une bonne frange de la population est une réalité palpable et l’état devra user d’arguments assez solides pour convaincre les « antivax » à la sauce sénégalaise d’autant plus que ce vaccin ne sera pas obligatoire. Toutefois, le virus continue de faire son chemin au Sénégal avec ce nouveau rebond. Le nombre des malades se multiplie et la pression est constante sur les hôpitaux. En dehors des vaccins qui n’emportent pas l’adhésion de bien des citoyens, le confinement reste l »autre recours souvent privilégié avec ses contrecoups sur le plan économique. Entre vaccination et confinement, que choisir ?
Senegal7
