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Crue du fleuve Sénégal 2024 : Vigilance orange zone de Kaédi et aval (OMVS)

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Senegal/OMVS suit de près l’évolution de la situation hydrologique actuelle du fleuve Sénégal, marquée par une pluviométrie exceptionnelle entraînant des débits importants sur le Fleuve Sénégal.

Faisant suite au communiqué N°24 du 29 octobre 2024, il est attendu pour la journée du 31 octobre 2024, en plus des débits provenant des affluents non contrôlés, les prévisions de débits de 460 m3/s sur le Bakoye (station de Oualia), 220 m3/s sur la Falémé (station de Gourbassi) et environ 570 m3/s sur le Bafing (Manantali, cote de ce jour 208,11 m IGN).

Depuis, le 16 octobre 2024, la tendance des écoulements est à la baisse sur les trois principaux affluents du fleuve Sénégal.

Conséquences

• Haut-Bassin : avec la diminution des précipitations, la tendance à la baisse des écoulements des trois principaux affluents du fleuve Sénégal se maintiendra sur les prochains jours ;
• Vallée et delta : les niveaux d’eau en aval de la station de Kaédi resteront au-dessus des cotes d’alertes et les inondations qui ont déjà eu lieu se poursuivront dans les zones habituellement inondables.

Recommandations

Conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d’alerte du fleuve Sénégal, les villes de Kayes, Kidira, Bakel, Gouraye et Matam sortent de la vigilance jaune (pas de vigilance particulière).
La zone de Kaédi, reste dans la vigilance Orange, et une tendance à vigilance rouge dans les zones de Podor, Tékane, Dagana et Jdeur El Mouhguen.

L’OMVS dispose d’un plan d’Alerte, intégrant les dernières données hydrologiques et les impacts potentiels du changement climatique. Ce plan, couvrant l’ensemble du bassin du fleuve Sénégal, comprend notamment :

• des cartes des zones inondables pour différentes occurrences de crue,
• des seuils d’alerte spécifiques à chaque zone, permettant de déclencher les actions préventives adéquates,
• un schéma de diffusion de l’alerte, impliquant les autorités nationales et locales, les comités de lutte contre les inondations et les médias.
 

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